jeudi 18 juin 2009

LA BURKA N'A PAS LIEU D'ETRE , SOUTENONS GERIN ET DUPONT-AIGNAN

Burka : DLR s’engage pour la création d’une commission d’enquête parlementaire
jeudi 18 juin 2009 à 12h50
Port de la burqa : vers un "islam apaisé et des lumières"
NOUVELOBS.COM 18 juin 2009

Le député André Gérin, qui a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d’enquête parlementaire sur le port de la burqa, affirme vouloir "tendre la main aux musulmans".

Le député-maire André Gerin (PCF), qui a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d’enquête parlementaire sur le port de la burqa en France, explique, jeudi 18 juin, que le phénomène s’est "amplifié ces dix dernières années" et notamment depuis le 11 septembre.

André Gerin juge que la vision de "ces fantômes ambulants" dans les rues n’est plus possible. De plus, le député-maire note que cette attitude pose "des problèmes pour les cartes d’identités, les passeports, les mariages…". Et ajoute que même s’il est marginal, le port de la burqa s’observe également dans les milieux ruraux et pas seulement en ville.

"Faire reculer l’intégrisme"

La création d’une enquête parlementaire serait l’occasion "d’un dialogue afin de tendre la main aux musulmans", explique André Gerin. "Il ne faut pas stigmatiser ces femmes. Il faut accompagner les musulmans vers un islam apaisé et un islam des lumières", poursuit le député qui invoque le respect aux valeurs républicaines afin de faciliter le vivre ensemble. "Il faut sortir de notre indifférence. Il est tant de se préoccuper du problème", ajoute le député.

A celles et ceux qui vont défendre leur libre choix et le respect de leur religion, André Gerin rappelle que "la liberté de religion n’est pas celle d’être un fantôme. Le port de la burqa est une véritable régression pour les femmes. Il y a un réel problème de liberté".

Un "emprisonnement"

Le député-maire de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan rappelle que cette résolution n’est pas née par hasard. "Beaucoup d’élus de tous bords politiques s’inquiètent de cette dérive dangereuse. Ces femmes sont véritablement emprisonnées", déclare-t-il.

Le président de Debout la république estime qu’il ne faut pas faire les mêmes erreurs avec la burqa qu’avec le port du voile à l’école. "Il nous a fallu quinze ans pour légiférer. Nous avons perdu beaucoup trop de temps".

Nicolas Dupont-Aignan rappelle que chacun est libre de choisir sa religion et que le but de la commission d’enquête parlementaire n’est pas d’être hostile envers la religion musulmane mais "de respecter un modèle de société". "L’emprisonnement complet de la femme sous une burqa n’est pas admissible car aucune identification n’est alors possible", souligne-t-il. "Et aucune religion n’a le droit de nier les droits d’un être humain. Il est temps que la république affirme ses valeurs".

André Gerin ajoute qu’"aujourd’hui, nous sommes décidés à faire reculer l’intégrisme", et affirme avoir reçu des échos positifs de son action de la part d’associations féminines et de musulmans.

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