Le gaullisme, boussole de notre combat
Le 29 mai 2005, nous avons gagné une belle bataille avec le « non » au référendum sur la Constitution européenne. Le 20 février 2008, nous en avons perdu une, lors de la ratification du traité de Lisbonne par le Congrès. Mais le 7 juin, nous allons gagner une bataille importante. En effet, Debout la République sera devenu un véritable parti national, avec des listes présentes dans toutes les régions de la métropole. Cette élection est également un nouvel épisode de notre combat pour une autre Europe. Un combat contre cette Europe, technocratique et irrespectueuse de la volonté des peuples. Un combat contre cette Europe qui asservit l’homme à la finance et promeut l’anarchie économique et la loi de la jungle. Enfin, un combat contre l’Europe Américaine telle qu’elle est inscrite dans les traités. Et ces combats, c’est bien le Général de Gaulle qui nous les inspire. C’est lui qui nous a montré l’exemple en se battant contre une Europe supranationale et technocratique. C’est lui qui a imposé le compromis de Luxembourg par la politique de la chaise vide. C’est lui qui a également proposé une voie alternative, celle de l’Europe des Etats Nations, avec le plan Fouchet.
Mais c’est aussi le Général de Gaulle qui est notre boussole en économie. De son temps, « la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ». En 1965, il a prononcé cette phrase qui trouve une actualité criante aujourd’hui. Je le cite : « le laissez-faire ! Le laissez passer appliqué à l’économie a souvent donné au développement une puissante impulsion. Mais on ne saurait méconnaître qu’il en est résulté beaucoup de rudes secousses et une somme énorme d’injustices ». Lui avait conscience des travers naturels du laissez faire ! Et du laissez passer ! Les anciens noms de la « concurrence libre et non faussée ». Une phrase que beaucoup devraient méditer aujourd’hui.
C’est lui également qui s’est battu pour construire une Europe européenne et non pas une Europe Américaine. Aujourd’hui, nous sommes les soldats d’une Europe démocratique et respectueuse des nations, d’une Europe européenne et indépendante qui s’inscrit dans un monde multipolaire, et d’une Europe qui mettrait enfin l’économie au service de l’homme et non l’inverse.
Notre combat d’aujourd’hui est donc profondément gaulliste. Le Général de Gaulle était un visionnaire. Dans les années 30, il annonçait que la force mécanique déterminerait l’issue de la guerre à venir. Le 18 juin 1940, il expliquait comment la guerre allait finir. Dans les années 60, il parlait de la « Russie de toujours » et annonçait la construction du monde multipolaire qui est apparu. Et comment ne pas reconnaître aujourd’hui l’actualité de sa pensée qui évoquait les « rudes secousses et une somme énorme d’injustices » comme conséquences du laissez faire et du laissez passer ?
Car le gaullisme est finalement beaucoup plus actuel que les deux grands courants de pensée qui structure notre vie politique. N’oublions pas que le libéralisme est né au 18ème siècle et le socialisme au 19ème alors que le gaullisme est une idéologie de la 2ème moitié du 20ème siècle ! C’est pourquoi la pensée politique du Général de Gaulle est parfaitement à même d’être la boussole de notre pays dans les années à venir.
Le 7 juin, nous allons remporter une bataille décisive pour commencer à établir notre parti comme une force politique alternative. Mais cette bataille n’est que le prélude à d’autres combats auxquels nous devons nous préparer, pour que vive la République et vive la France !
vendredi 5 juin 2009
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