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MARIE ANTOINETTE SARKOZY
Journée harassante. Retour dans ma campagne après une journée de travail à Paris. En romain de l’Empire décadent, je me prépare de quoi dîner allongé devant la télévision et avise sur le programme Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Je me souviens qu’au moment de la parution de ce film, la critique avait été méchante : si elle l’a été , je suppose que le film est bon… Donc : Chablis, bar à l’huile d’olive et cinéma.
Je n’aime pas beaucoup le septième art devenu l’art de l’argent, des producteurs, des financiers, des banquiers qui font la loi. Jadis, Baudelaire prévoyait que les bourgeois demanderaient un jour du poète rôti à manger : nous y sommes, les bourgeois sont devenus anthropophages, les notaires aiment le cinéma comme le piranha la chair fraîche.
J’attends donc, dubitatif, les premières minutes du film dans lesquelles, la plupart du temps, tout est dit. Et là, magie, tout se trouve livré d’un seul coup, mais dans l’excellence : images magnifiques : de la peinture classique en mouvement et sur écran large , Lancret, Watteau et Fragonard vingt-quatre images seconde ; des couleurs pastels qui disent l’âme et l’esprit de la très jeune autrichienne mal mariée ; un montage intelligent, discret, subtil, qui suscite plus qu’il n’appuie et ne démontre ; un refus des scènes de violence et de sexe que prisent tant les producteurs ; une collection de signes subtils : clins d’œil, froncements de sourcils, esquisses de sourires, intonations, postures du corps, mimiques des faciès, jeu des masques qui illustrent les thèses du sociologue Erving Goffman sur la mise en scène de la vie quotidienne ; des séries de plans en cascade qui résument les dix mille pages de Pléiade des Mémoires de Saint-Simon ; une psychologie des personnages esquissée, mais vraie, au contraire des habituelles caricatures de personnages taillés à la serpe : un roi sans sexe et une reine voluptueuse, un monarque chasseur, serrurier, et une épouse contrainte à jouer un rôle qui ne lui convient pas : ce qu’on appellerait aujourd’hui un mariage forcé, et qui vaudrait à la dame l’onction de la bienpensance ; puis la Révolution qui construit un couple, atterré, à la hauteur, mais trop tard… Tout est juste dans ce film.
Juste aussi l’usage de la musique de la très contemporaine Marianne Faithfull qui rappelle, si besoin était, que cette histoire vaut pour comprendre la fin de la royauté et l’avènement de la révolution, certes, mais aussi, et surtout, pour saisir notre époque : les puissants qui nous gouvernent vivent dans une bulle et ignorent les misères et les malheurs du peuple qui souffre ; le désir, justement, de ce peuple qu’on entende sa plainte et qu’on lui apporte remède : il ne veut pas la République, ce peuple, mais du pain ; l’insolence extrême de la vie de la France d’en haut en regard de la misère de la France d’en bas ; la veulerie des courtisans qui lèchent le soulier du Roi, quel que soit le monarque – on reconnaît ici les ancêtres de quelques « intellectuels » fameux de notre époque avachie ; la politique internationale comme loterie qui ponctionne le petit pécule des pauvres. Tout ceci mènera, on le sait, à la Révolution et à l’échafaud.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Sofia Coppola réussit un prodige avec un film sublime en tout : esthétique, historicité, véracité, philosophie politique, psychologie de moraliste, au sens de La Rochefoucauld, style, caractère intempestif au sens de Nietzsche… Le film a l’élégance de se clore sur la fuite de Versailles que suivent l’écran noir et le générique. Derrière cet écran noir se profile notre époque, et plus particulièrement son avenir possible…
Michel Onfray
Chronique mensuelle
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mercredi 17 juin 2009
jeudi 11 juin 2009
PHILOSOPHIE ET POLITIQUE
Marcel Gauchet: «Le communisme rendait fou, le néolibéralisme rend stupide»
Intervenant lors d’une conférence à l’école des Hautes études en sciences sociales (Ehess) sur le thème « la crise financière : une approche politique », Marcel Gauchet est revenu sur la portée politique de la crise actuelle. Le philosophe se montre très sceptique sur les capacités de nos politiques à réguler la mondialisation.
Selon le philosophe, cette crise n’est qu’un premier accroc, un épisode initial, «il est d’ailleurs assez clair que la plupart des responsables de toutes obédiences attendent que cela passe et sont bien décidés à recommencer comme par devant dès que l’orage sera passé, après quelques concessions inévitables mais limitées sur le chapitre de la fameuse régulation».
Une crise plus grave pour la gauche que pour la droite : « Au travers du néolibéralisme, c’est une organisation du monde qui s’est mise en place. Cette vision commence à toucher à ses limites. Pas seulement, les dirigeants d’obédience libérale, mais aussi la gauche. Nulle part, la gauche, en Europe, n’a tiré profit électoral, crédit d’opinion de cette crise là. La crise est d’ailleurs plus grave pour la gauche que pour la droite parce que la gauche n’a pas à sa disposition la ressource idéologique du pragmatisme. Elle est obligée de construire et manifestement sur ce chapitre, elle n’a pas grand chose à suggérer de crédible qui rallierait les foules ».
Une crise qui remet en question la philosophie de la construction européenne : « La crise met manifestement en question toute la philosophie de la construction européenne telle qu’elle s’est redéfinie dans les années 80. L’urgence, le travail de pompier où en sont les dirigeants politiques impliquent de passer par d’autres canaux. Cette crise met en échec toute la philosophie de la gouvernance dont se gargarisait nos élites. Nous n’en sommes qu’au tout début d’une remise en question globale ».
L’illusion d’un retour du politique : « Il faut tordre le coup à un canard journalistique : cette crise marquerait un retour du politique ! Il n’y a aucun retour du politique. Le politique a été pris en otage par les financiers qui sont venus lui mettre le marché en main : on saute tous ou vous faites quelque chose. Et ce quelqu’en soit le prix. On voit que le prix augmente tous les jours…Nous avons assisté à un appel au secours désespéré du politique, cela n’a rien à voir à un retour du politique».
L’impuissance du politique : « Le politique n’a aucune idée de ce qu’il faut faire. Il agit à très courte vue pour colmater les brèches et boucher les trous, sans aucune vision ne serait-ce qu’à très moyen terme. Il y a bien l’horizon magique de la régulation, qui règlerait tout, mais c’est une incantation. La mondialisation économique a été faite pour contourner tout système de règles, c’est son principe. Vouloir réguler la mondialisation, c’est vouloir construire un cercle carré. Il y a très peu de chances que nous assistions à ce genre de choses dans les mois prochains ».
Ce que la crise nous apprend sur l'état intellectuel de nos sociétés : « La mondialisation a surtout pour produit un monde sans têtes. Le politique ayant quelque chose à voir avec l’auto-compréhension par l’humanité de sa propre condition et l’effort pour l’orienter, nous mesurons là l’étendue des dégâts. C’est peut-être moins sur le plan institutionnel que le politique a décliné au cours de la récente période que dans l’ordre intellectuel. Sans contenu, le politique n’a plus de justification».
Une crise de l’expertise économique : « Il faut dire un mot de ces fameux économistes qui ont mené une campagne très remarquable en terme de marketing depuis une trentaine d’années et dont on nous a dit, pas entièrement à tort, qu’ils allaient heureusement prendre la relève des intellectuels défaillants. Les intellectuels ne disaient que des bêtises, nous avions là des gens sûrs armés d’une science solide et d’ailleurs pleine de mathématiques. C’est rassurant. La conclusion provisoire, laissons leur une chance, est que les économistes sont pires que les intellectuels. Les experts se trompent plus que les idéologues, qui avaient au moins l’avantage d’être inoffensifs ce qui n’est pas le cas de leurs homologues d’aujourd’hui. Il serait temps de mettre à exécution le fameux programme de la critique de l’économie politique».
Un moment idéologique intense : Le communisme rendait fou, le néolibéralisme rend stupide. «Tout ceci nous renvoie à une dimension cachée de notre monde, que la crise met à nu : le déclin des idéologies révolutionnaires -qui ne m’attriste pas- a fait croire que nous entrions dans une époque post-idéologique. C’est tout le contraire, nous sommes dans un moment idéologique intense dont la mise en place de cette économie financière globale a été l’un des vecteurs efficaces. Mais aussi un entraîneur idéologique. Cette idéologie a l’étrange propriété de ne pas se prendre pour telle car elle est très largement partagée et qu’elle entretient un rapport direct avec la pratique économique qui en dissimule les rouages. Il va être, de ce fait, extrêmement difficile de s’en déprendre et il faudra beaucoup plus que ce coup de semonce. Nous sommes passés du régime idéologique de la folie au régime idéologique de la bêtise ! Le communisme rendait fou, mais le néolibéralisme rend stupide ! ».
Intervenant lors d’une conférence à l’école des Hautes études en sciences sociales (Ehess) sur le thème « la crise financière : une approche politique », Marcel Gauchet est revenu sur la portée politique de la crise actuelle. Le philosophe se montre très sceptique sur les capacités de nos politiques à réguler la mondialisation.
Selon le philosophe, cette crise n’est qu’un premier accroc, un épisode initial, «il est d’ailleurs assez clair que la plupart des responsables de toutes obédiences attendent que cela passe et sont bien décidés à recommencer comme par devant dès que l’orage sera passé, après quelques concessions inévitables mais limitées sur le chapitre de la fameuse régulation».
Une crise plus grave pour la gauche que pour la droite : « Au travers du néolibéralisme, c’est une organisation du monde qui s’est mise en place. Cette vision commence à toucher à ses limites. Pas seulement, les dirigeants d’obédience libérale, mais aussi la gauche. Nulle part, la gauche, en Europe, n’a tiré profit électoral, crédit d’opinion de cette crise là. La crise est d’ailleurs plus grave pour la gauche que pour la droite parce que la gauche n’a pas à sa disposition la ressource idéologique du pragmatisme. Elle est obligée de construire et manifestement sur ce chapitre, elle n’a pas grand chose à suggérer de crédible qui rallierait les foules ».
Une crise qui remet en question la philosophie de la construction européenne : « La crise met manifestement en question toute la philosophie de la construction européenne telle qu’elle s’est redéfinie dans les années 80. L’urgence, le travail de pompier où en sont les dirigeants politiques impliquent de passer par d’autres canaux. Cette crise met en échec toute la philosophie de la gouvernance dont se gargarisait nos élites. Nous n’en sommes qu’au tout début d’une remise en question globale ».
L’illusion d’un retour du politique : « Il faut tordre le coup à un canard journalistique : cette crise marquerait un retour du politique ! Il n’y a aucun retour du politique. Le politique a été pris en otage par les financiers qui sont venus lui mettre le marché en main : on saute tous ou vous faites quelque chose. Et ce quelqu’en soit le prix. On voit que le prix augmente tous les jours…Nous avons assisté à un appel au secours désespéré du politique, cela n’a rien à voir à un retour du politique».
L’impuissance du politique : « Le politique n’a aucune idée de ce qu’il faut faire. Il agit à très courte vue pour colmater les brèches et boucher les trous, sans aucune vision ne serait-ce qu’à très moyen terme. Il y a bien l’horizon magique de la régulation, qui règlerait tout, mais c’est une incantation. La mondialisation économique a été faite pour contourner tout système de règles, c’est son principe. Vouloir réguler la mondialisation, c’est vouloir construire un cercle carré. Il y a très peu de chances que nous assistions à ce genre de choses dans les mois prochains ».
Ce que la crise nous apprend sur l'état intellectuel de nos sociétés : « La mondialisation a surtout pour produit un monde sans têtes. Le politique ayant quelque chose à voir avec l’auto-compréhension par l’humanité de sa propre condition et l’effort pour l’orienter, nous mesurons là l’étendue des dégâts. C’est peut-être moins sur le plan institutionnel que le politique a décliné au cours de la récente période que dans l’ordre intellectuel. Sans contenu, le politique n’a plus de justification».
Une crise de l’expertise économique : « Il faut dire un mot de ces fameux économistes qui ont mené une campagne très remarquable en terme de marketing depuis une trentaine d’années et dont on nous a dit, pas entièrement à tort, qu’ils allaient heureusement prendre la relève des intellectuels défaillants. Les intellectuels ne disaient que des bêtises, nous avions là des gens sûrs armés d’une science solide et d’ailleurs pleine de mathématiques. C’est rassurant. La conclusion provisoire, laissons leur une chance, est que les économistes sont pires que les intellectuels. Les experts se trompent plus que les idéologues, qui avaient au moins l’avantage d’être inoffensifs ce qui n’est pas le cas de leurs homologues d’aujourd’hui. Il serait temps de mettre à exécution le fameux programme de la critique de l’économie politique».
Un moment idéologique intense : Le communisme rendait fou, le néolibéralisme rend stupide. «Tout ceci nous renvoie à une dimension cachée de notre monde, que la crise met à nu : le déclin des idéologies révolutionnaires -qui ne m’attriste pas- a fait croire que nous entrions dans une époque post-idéologique. C’est tout le contraire, nous sommes dans un moment idéologique intense dont la mise en place de cette économie financière globale a été l’un des vecteurs efficaces. Mais aussi un entraîneur idéologique. Cette idéologie a l’étrange propriété de ne pas se prendre pour telle car elle est très largement partagée et qu’elle entretient un rapport direct avec la pratique économique qui en dissimule les rouages. Il va être, de ce fait, extrêmement difficile de s’en déprendre et il faudra beaucoup plus que ce coup de semonce. Nous sommes passés du régime idéologique de la folie au régime idéologique de la bêtise ! Le communisme rendait fou, mais le néolibéralisme rend stupide ! ».
mardi 9 juin 2009
vendredi 5 juin 2009
DEBOUT !
Le gaullisme, boussole de notre combat
Le 29 mai 2005, nous avons gagné une belle bataille avec le « non » au référendum sur la Constitution européenne. Le 20 février 2008, nous en avons perdu une, lors de la ratification du traité de Lisbonne par le Congrès. Mais le 7 juin, nous allons gagner une bataille importante. En effet, Debout la République sera devenu un véritable parti national, avec des listes présentes dans toutes les régions de la métropole. Cette élection est également un nouvel épisode de notre combat pour une autre Europe. Un combat contre cette Europe, technocratique et irrespectueuse de la volonté des peuples. Un combat contre cette Europe qui asservit l’homme à la finance et promeut l’anarchie économique et la loi de la jungle. Enfin, un combat contre l’Europe Américaine telle qu’elle est inscrite dans les traités. Et ces combats, c’est bien le Général de Gaulle qui nous les inspire. C’est lui qui nous a montré l’exemple en se battant contre une Europe supranationale et technocratique. C’est lui qui a imposé le compromis de Luxembourg par la politique de la chaise vide. C’est lui qui a également proposé une voie alternative, celle de l’Europe des Etats Nations, avec le plan Fouchet.
Mais c’est aussi le Général de Gaulle qui est notre boussole en économie. De son temps, « la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ». En 1965, il a prononcé cette phrase qui trouve une actualité criante aujourd’hui. Je le cite : « le laissez-faire ! Le laissez passer appliqué à l’économie a souvent donné au développement une puissante impulsion. Mais on ne saurait méconnaître qu’il en est résulté beaucoup de rudes secousses et une somme énorme d’injustices ». Lui avait conscience des travers naturels du laissez faire ! Et du laissez passer ! Les anciens noms de la « concurrence libre et non faussée ». Une phrase que beaucoup devraient méditer aujourd’hui.
C’est lui également qui s’est battu pour construire une Europe européenne et non pas une Europe Américaine. Aujourd’hui, nous sommes les soldats d’une Europe démocratique et respectueuse des nations, d’une Europe européenne et indépendante qui s’inscrit dans un monde multipolaire, et d’une Europe qui mettrait enfin l’économie au service de l’homme et non l’inverse.
Notre combat d’aujourd’hui est donc profondément gaulliste. Le Général de Gaulle était un visionnaire. Dans les années 30, il annonçait que la force mécanique déterminerait l’issue de la guerre à venir. Le 18 juin 1940, il expliquait comment la guerre allait finir. Dans les années 60, il parlait de la « Russie de toujours » et annonçait la construction du monde multipolaire qui est apparu. Et comment ne pas reconnaître aujourd’hui l’actualité de sa pensée qui évoquait les « rudes secousses et une somme énorme d’injustices » comme conséquences du laissez faire et du laissez passer ?
Car le gaullisme est finalement beaucoup plus actuel que les deux grands courants de pensée qui structure notre vie politique. N’oublions pas que le libéralisme est né au 18ème siècle et le socialisme au 19ème alors que le gaullisme est une idéologie de la 2ème moitié du 20ème siècle ! C’est pourquoi la pensée politique du Général de Gaulle est parfaitement à même d’être la boussole de notre pays dans les années à venir.
Le 7 juin, nous allons remporter une bataille décisive pour commencer à établir notre parti comme une force politique alternative. Mais cette bataille n’est que le prélude à d’autres combats auxquels nous devons nous préparer, pour que vive la République et vive la France !
Le 29 mai 2005, nous avons gagné une belle bataille avec le « non » au référendum sur la Constitution européenne. Le 20 février 2008, nous en avons perdu une, lors de la ratification du traité de Lisbonne par le Congrès. Mais le 7 juin, nous allons gagner une bataille importante. En effet, Debout la République sera devenu un véritable parti national, avec des listes présentes dans toutes les régions de la métropole. Cette élection est également un nouvel épisode de notre combat pour une autre Europe. Un combat contre cette Europe, technocratique et irrespectueuse de la volonté des peuples. Un combat contre cette Europe qui asservit l’homme à la finance et promeut l’anarchie économique et la loi de la jungle. Enfin, un combat contre l’Europe Américaine telle qu’elle est inscrite dans les traités. Et ces combats, c’est bien le Général de Gaulle qui nous les inspire. C’est lui qui nous a montré l’exemple en se battant contre une Europe supranationale et technocratique. C’est lui qui a imposé le compromis de Luxembourg par la politique de la chaise vide. C’est lui qui a également proposé une voie alternative, celle de l’Europe des Etats Nations, avec le plan Fouchet.
Mais c’est aussi le Général de Gaulle qui est notre boussole en économie. De son temps, « la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ». En 1965, il a prononcé cette phrase qui trouve une actualité criante aujourd’hui. Je le cite : « le laissez-faire ! Le laissez passer appliqué à l’économie a souvent donné au développement une puissante impulsion. Mais on ne saurait méconnaître qu’il en est résulté beaucoup de rudes secousses et une somme énorme d’injustices ». Lui avait conscience des travers naturels du laissez faire ! Et du laissez passer ! Les anciens noms de la « concurrence libre et non faussée ». Une phrase que beaucoup devraient méditer aujourd’hui.
C’est lui également qui s’est battu pour construire une Europe européenne et non pas une Europe Américaine. Aujourd’hui, nous sommes les soldats d’une Europe démocratique et respectueuse des nations, d’une Europe européenne et indépendante qui s’inscrit dans un monde multipolaire, et d’une Europe qui mettrait enfin l’économie au service de l’homme et non l’inverse.
Notre combat d’aujourd’hui est donc profondément gaulliste. Le Général de Gaulle était un visionnaire. Dans les années 30, il annonçait que la force mécanique déterminerait l’issue de la guerre à venir. Le 18 juin 1940, il expliquait comment la guerre allait finir. Dans les années 60, il parlait de la « Russie de toujours » et annonçait la construction du monde multipolaire qui est apparu. Et comment ne pas reconnaître aujourd’hui l’actualité de sa pensée qui évoquait les « rudes secousses et une somme énorme d’injustices » comme conséquences du laissez faire et du laissez passer ?
Car le gaullisme est finalement beaucoup plus actuel que les deux grands courants de pensée qui structure notre vie politique. N’oublions pas que le libéralisme est né au 18ème siècle et le socialisme au 19ème alors que le gaullisme est une idéologie de la 2ème moitié du 20ème siècle ! C’est pourquoi la pensée politique du Général de Gaulle est parfaitement à même d’être la boussole de notre pays dans les années à venir.
Le 7 juin, nous allons remporter une bataille décisive pour commencer à établir notre parti comme une force politique alternative. Mais cette bataille n’est que le prélude à d’autres combats auxquels nous devons nous préparer, pour que vive la République et vive la France !
vendredi 29 mai 2009
mercredi 27 mai 2009
MAGUY ET VERONIQUE AVEC LES PAYSANS
Maguy Gired et Véronique Thisse sont allées à la rencontre des paysans producteurs de lait en grève à l ‘usine Candia de vienne 38 (coopérative laitière SODIAAL UNION 1ere Cooperative Laitiere Francaise ; nous arrivons sur place vers 14h.
Cette action fut menée à la demande de FABRICE BOUCHUT présent aujourd’hui même à Bruxelles au côte de Nicolas Dupont Aignan à l’occasion de la fameuse journée blanche.
Un accueil chaleureux nous fut réservé : postée devant l’usine dont ils bloquaient l’entrée une cinquantaine d’agriculteurs en colère et déterminés mais très calmes étaient en train de commenter et d’expliquer la situation extrêmement préoccupante des producteurs de lait en France avec le représentant CGT. Celui-ci à notre surprise nous donna rapidement le micro et Maguy Girerd pu expliquer clairement et simplement la position de NDA ainsi que le soutien de toute la liste sud-est .
Puis nous avons naturellement engagé la conversation avec les grévistes et les journalistes de TLM qui couvraient l’événement.
Enfin les trois directeurs techniques de l’usine engagent la discussion avec Veronique Thisse : ils reconnaissent être pris en sandwich entre les producteurs qui sont dans le désespoir et les décisions absurdes de Bruxelles qu’ils ne contrôlent pas .
Ils nous ont félicité d’être présents et de constater que « les politiques » s’intéressent aux problèmes du terrain.
Vers 17 h nous somme rentrées à Lyon non sans avoir assisté à l’indispensable déversement d’une tonne de lisier très odorant devant l’usine au grand dam des directeurs .
A défaut de déverser leur haine et leur colère sur les éternels absents du terrain je veux dire les décideurs de Bruxelles ils auront au moins pu déverser une tonne de cette matière mal odorante toute à fait symbolique de la situation dans laquelle nous nous trouvons !!!!
Véronique et Maguy
Cette action fut menée à la demande de FABRICE BOUCHUT présent aujourd’hui même à Bruxelles au côte de Nicolas Dupont Aignan à l’occasion de la fameuse journée blanche.
Un accueil chaleureux nous fut réservé : postée devant l’usine dont ils bloquaient l’entrée une cinquantaine d’agriculteurs en colère et déterminés mais très calmes étaient en train de commenter et d’expliquer la situation extrêmement préoccupante des producteurs de lait en France avec le représentant CGT. Celui-ci à notre surprise nous donna rapidement le micro et Maguy Girerd pu expliquer clairement et simplement la position de NDA ainsi que le soutien de toute la liste sud-est .
Puis nous avons naturellement engagé la conversation avec les grévistes et les journalistes de TLM qui couvraient l’événement.
Enfin les trois directeurs techniques de l’usine engagent la discussion avec Veronique Thisse : ils reconnaissent être pris en sandwich entre les producteurs qui sont dans le désespoir et les décisions absurdes de Bruxelles qu’ils ne contrôlent pas .
Ils nous ont félicité d’être présents et de constater que « les politiques » s’intéressent aux problèmes du terrain.
Vers 17 h nous somme rentrées à Lyon non sans avoir assisté à l’indispensable déversement d’une tonne de lisier très odorant devant l’usine au grand dam des directeurs .
A défaut de déverser leur haine et leur colère sur les éternels absents du terrain je veux dire les décideurs de Bruxelles ils auront au moins pu déverser une tonne de cette matière mal odorante toute à fait symbolique de la situation dans laquelle nous nous trouvons !!!!
Véronique et Maguy
lundi 18 mai 2009
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