jeudi 30 avril 2009

Aimer la France , ce n'est pas être NATIONALISTE

Oui, j'aime la France, ce petit pays de fromages.

Oui j'adore l'Europe , ces petits morceaux de liberté .

Oui j'aime la Normandie libérée par Leclerc .

Oui j'adore Rome et les Romains .

Oui j'aime Paris , son métro , ses champs pavés , et ses beaubourg .

Oui j'adore Jersey et ses pub .

Oui j'aime Le Guilvinec et ses langoustines .

Oui j'adore Berlin et ses contradictions .

Oui j'aime Lyon avec ou sans Lyonnais

Oui j'adore Prague et ses atmosphères

Oui j'aime Grasse et ses senteurs

Oui j'adore Amsterdam et Brel


... bref j'aime l' Europe et j'aime la France .

La France ne doit pas devenir au fil des ans un vaste musée consacré aux civilisations. Gardons nos richesses culturelles , intellectuelles et industrielles . La France ne doit pas devenir un musée ( c'est déja la cas , la pays le plus fréquenté par les touristes étrangers ) . Nous devons produire , exporter , inventer , créer et développer de nouveaux concepts . Fort de notre histoire nous devons mondialiser nos idées de tolérance et d'humanisme .


La France n'est pas la France lorsque des enfants de sans papiers sont enfermés dans des centres de rétention .

La France n'est pas la France quand ses services publics prennent l'eau et que le fric devient le maître de tous les jeux .



L'Europe n'est pas l'Europe lorsqu'elle n'est pas capable de se défendre toute seule .

L'Europe ? oui une nouvelle Europe MAIS une Europe UTILE et I N D E P EN D A N T E .


Philippe Le Roy

mercredi 29 avril 2009

MICHELE VIANES à LYON


Nicolas Dupont-Aigan à Lorette ( 42 )

Nous avons été très contents d'accueillir Nicolas DUPONT AIGNAN, le seul rassembleur à l'heure actuelle pour une Europe différente : Une Europe à l'écoute de tous les peuples et non plus cette gangrène technocrate qui la régit stupidemment. Chaque jour, leur folie condamne les petites entreprises, les agriculteurs, les petits producteurs, les commerçants.... Pour répondre à une "élite" bling bling, ces politiques ne visant que le court terme, leurs intérêts et leur carrière. Nicolas est le seul qui propose un programme clair, cohérent. N'oublions que PS, UMP, ECOLOGISTES, MODEM ont tout signé jusqu'à présent. Et maintenant, les élections approchant, ils voudraient changer l'Europe ? Mais c'est leur Europe que nous subissons à l'heure actuelle .

Françoise .

LA REPUBLIQUE EN MOUVEMENT


jeudi 2 avril 2009

HISTOIRE DE COLS ( 3 )

100 ans de sciences humaines > 100 ans de sciences humaines

La société post-industrielle. Des « cols bleus » aux « cols blancs »
Serge Lellouche
Depuis Marx, le cadre historique dans lequel s'est inscrite l'analyse sociologique était celui de la société industrielle. Pourtant, les années 60 voient se cristalliser des changements majeurs, aussi bien dans la nature de la main-d'oeuvre que dans celle de la production, sur fond de mutation des pratiques culturelles.
Interprètes de ces évolutions en cours dans les sociétés occidentales, deux sociologues sont associés à l'émergence du concept de société post-industrielle : l'américain Daniel Bell et le français Alain Touraine.
En 1967, le premier développe dans un article les traits généraux de son analyse qui sera enrichie en 1973 dans Vers la société postindustrielle. C'est essentiellement par l'observation de la société américaine que D. Bell va tirer ses conclusions sur l'avènement de la société post-industrielle. Tout d'abord, il décrit la naissance d'une économie de services, définis comme des besoins subsidiaires liés à la production. Il constate que le fameux secteur tertiaire occupe plus de la moitié de la population active, dépassant les secteurs agricoles et industriels où se trouvent la majorité des « cols bleus ». Les services de santé, d'enseignement, de recherche et d'administration jouent un rôle décisif. S'opère ainsi une profonde modification de la structure socioprofessionnelle, au profit des « cols blancs ». Ceux-ci se caractérisent notamment par leur formation universitaire relativement poussée. En outre, souligne Bell, le savoir théorique est placé au coeur de la société post-industrielle : la connaissance devient la ressource stratégique par excellence, dont dépend de plus en plus étroitement l'activité économique.
La démarche d'Alain Touraine (La Société postindustrielle, 1969) est sensiblement différente, et insiste plus nettement sur les enjeux à la fois culturels et conflictuels du nouveau type sociétal. Non plus réductible à la seule accumulation du capital, la croissance dépend de facteurs sociaux de plus en plus diversifiés, de contributions indirectes à la production : éducation, consommation, information... Dans ce cadre, la nature de la domination et du conflit social se trouve modifiée, au delà de l'opposition classique du capital et du travail. Pour A. Touraine, l'appareil de production impose des conduites (dans le travail, mais aussi dans la consommation et la formation) qui soient en accord avec ses objectifs. Par ailleurs, il agit autant sur les besoins et les pratiques culturelles que sur le travail. Aussi, les mouvements sociaux inhérents à cette société sont plus de nature culturelle qu'économique. Le mouvement de Mai 68 sera, selon lui, emblématique de nouvelles mobilisations centrées sur la personnalité, la « vie privée », l'imagination, luttant contre la « pseudo-rationalité impersonnelle ». L'action collective déborde désormais la seule sphère du travail.

HISTOIRE DE COLS ( 2 )

Politique - Article parule 11 décembre 2008 dans l' Humanité

Face à la crise
Quand les cols bleus soutiennent les cols blancs
Hier, devant le siège d’ArcelorMittal, les salariés ont protesté contre le plan de suppressions de postes qui, en France, vise les administratifs.
« Cette mobilisation, c’est un avertissement pour la direction », lance Marc Barthel, délégué central CGT, la voix entrecoupée par le bruit des pétards et des fumigènes qui crépitent sur le parvis du siège d’ArcelorMittal. Hier, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), près de 300 salariés étaient rassemblés à l’appel des syndicats CGT, CFTC et FO, pour protester contre l’imposant plan de suppressions de postes - 9 000 dans le monde, dont 6 000 en Europe et 1 400 employés administratifs en France -, annoncé le mois dernier par le géant mondial de l’acier. « Cette restructuration est disproportionnée par rapport aux diminutions de production de l’industrie automobile, principale cliente d’ArcelorMittal. Mittal veut uniquement rassurer les actionnaires et permettre au groupe de se constituer à bon compte une trésorerie de réserve pour 2009 », martèle Marc Barthel. « Nous protestons contre les suppressions de postes, mais aussi contre le chômage partiel subi par les employés des différents sites », poursuit le cégétiste. Selon lui, les difficultés du groupe sont surtout dues à la stratégie de Mitall, qui a « fortement endetté l’entreprise ».
Sur le parvis, des ouvriers « de production » étaient ainsi venus de toute la France pour soutenir les employés « de support » visés par le plan. Tapant du pied dans le froid, des délégations de Gandrange et Florange (Moselle),
de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), de Gueugnon (Saône-et-Loire), de Mardyck (Nord), d’Isbergues (Pas-de-Calais) et de Montataire (Oise) étaient présentes. Alexandre est délégué CGT du site de Montataire, où sont produits des aciers plats au carbone, pour l’automobile, le BTP ou l’électroménager. « À Montataire, on sort juste d’un plan social. On était 1 300 en 2003, on n’est plus que 750 aujourd’hui. Alors, de nouvelles suppressions de postes, ça commence à devenir insupportable. » Pour Alexandre, la stratégie de Mittal est de limiter la production pour conserver l’acier à des prix très élevés. « Le groupe est en situation de quasi-monopole en Europe de l’Ouest », rappelle le syndicaliste. Claude, lui, travaille à l’usine d’Isbergues, spécialisée dans l’inox : « Nous, ils nous ont déjà fermé une aciérie il y a trois ans, et ils profitent de la crise pour nous en remettre une couche ! » lance-t-il. Pour Franck, venu de Fos-sur-Mer avec sa tenue ignifugée de fondeur, « le pire, c’est que la direction ne nous dit rien ». Près de lui, quatre femmes acquiescent. Elles travaillent au siège, comme assistantes de direction, manager marketing et commerciale, et veulent rester anonymes. « On fait partie de la catégorie de personnel potentiellement visée par le plan, et on ne sait toujours pas ce qui est prévu pour nous », déplorent-elles.
Ouvriers ou cols blancs, tous les manifestants interrogés s’inquiètent de l’avenir des sites - ArcelorMittal en France. Et presque tous répètent : « ArcelorMitall se prépare à faire 8 milliards de bénéfices en 2008 ! » Car l’interview de Daniel Soury-Lavergne, DG d’ArcelorMittal France, publiée le matin même dans le Parisien, fait beaucoup parler d’elle. Le DG y déclare que, « du fait de la crise, (ses) actionnaires ont perdu de 70 % à 80 % de la valeur de leur investissement » et que, « dans ces conditions, on ne peut pas envisager de les priver de dividende. Nous avons besoin d’un actionnariat stable ». Dans l’interview, Daniel Soury-Lavergne promet également des « vraies mesures d’accompagnement » pour les salariés concernés. Mais, à la sortie de la réunion avec la direction, les représentants des syndicats font grise mine. « Ils ne nous ont même pas divulgué où se trouvent les effectifs ciblés par les suppressions d’emplois, c’est une violation des règles du dialogue social », s’énerve Philippe Verbek (CGT) au micro. « On nous a simplement présenté des mesurettes d’accompagnement pour les volontaires au départ, comme des primes de départ de deux mois de salaire brut ou des rachats de trimestres de cotisations retraite », détaille-t-il. « Des mesures homéopathiques », pour Marie-Gilberte Canivez-Hogard, de la CFTC, qui estime que « les pouvoirs publics doivent prendre la mesure de ce drame, qui intervient dans un secteur clef de l’économie ». Sur ce point, Marc Barthel (CGT) reste dubitatif : « En février dernier, Nicolas Sarkozy avait promis que les 575 salariés de Gandrange seraient reclassés. Aujourd’hui, ils ne sont que 17 employés à avoir retrouvé une place et, le président, on attend toujours qu’il revienne en Lorraine, comme il l’avait promis. » La direction et les syndicats se rencontreront de nouveau les 15 et 19 décembre pour négocier les conditions de ce plan de départ. En attendant, les syndicats se concerteront avec leurs homologues européens en vue d’une grande manifestation.
Mehdi Fikri

HISTOIRE DE COLS . ( 1 ) Françoise est de retour ;;

Pour la première fois la CGC va manifester pour le 1er mai.

Enfin, la différence entre les cols blancs et les cols bleus saute.

Il aura fallu la crise financière pour que ces barrières futiles disparaissent.... Privilèges inéxistants pour les cadres blancs confrontés aujourd'hui comme les ouvriers, au chomage.

Cols blancs cols bleus où est la différence ? Chacun apporte sa petite pierre pour son entreprise. Les petites mains n'ont ni cols blancs ni cols bleus.

Le savoir faire est là. Et l'amour du travail bien fait aussi. L'amour pour son entreprise existe, une sorte de dévouement et reconnaissance.

On travaille à 200 à l'heure et on traite les français de feignants ?

Mais aujourd'hui, la crise est là.

Je souhaite militer pour l'industrie française. Notre savoir faire industriel disparaît. Il est délocalisé. Pour satisfaire des actionnaires sans ames. Pour satisfaire des patrons sans ames. Attention, il ne faut pas faire l'amalgame entre les petits patrons et ceux du cac40. Il faut du courage et de l'intelligence pour créer son entrepirse. Et finalement, ce ne sont pas des "petits patrons", ce sont eux les grands patrons, soucieux de l'avenir de "leurs salariésé. Car pour eux, être obligés de licencier quelqu'un, ça leur fait mal. Pas aux actionnaires ni aux patrons du cac 40. Retour au paternalisme du 19ème siècle et début 20ème ?

Il faut sauver l'industrie française pour son savoir faire "fabrication française de haute qualité", pour ses ingénieurs et chercheurs, ses employés et ouvriers....

Je ne veux pas baisser les bras et travailler dans un centre de loisir à la dysneyland car il n'y aura plus de savoir faire industriel en france.

L'avenir français est au secteur secondaire et primaire. Sans eux, c'est la paupérisation de la France, car le secteur tertiaire n'aura plus de clients...

POUR L'INDUSTRIE FRANCAISE.

Françoise.

mercredi 1 avril 2009

LA JOURNEE D'UNE MILITANTE DLR LYONNAISE

Samedi 28 mars

pour son 4ème jour, la caravane de DLR est partie d'Oullins pour Villefranche.

Michèle et son époux, Philippe, Georges et Françoise se sont retrouvés au marché couvert pour distribuer des tracts.

Bonne nouvelle, nous constatons avec plaisir que plusieurs personnes ont entendu NDA il y a deux jours à la radio et que ses idées sont bonnes et partagées. Y compris un jeune altermondialiste, qui aimerait qu'il aille encore plus loin, notamment sur les voitures écologiques. Une idée commune supplémentaire avec ce jeune homme : cela suffit que l'on subisse l'économie et que celle-ci ne soit pas au service des Hommes.

Rendez vous à 11h avec la presse locale au café de la mairie.

Ensuite, Françoise et Daniel sont partis dans Lyon avec la caravane et ont sillonné le centre : Bellecour, Edouard Herriot, Cours Lafayette, Part Dieu pour rejoindre la foire de Lyon.

Démarrage sous une légère pluie du tractage qui a duré une heure. Visées, les personnes regagnant leur véhicule. Bon à savoir, le parking P3 donne sur le pont qui rejoint les guichets d'entrée donc un passage "entrée-sortie piéton" assez important. Tout en étant "invisibles" des agents de la sécurité et des guichets.
(Nous en avons croisé un qui ne nous a rien dit).

Détendus, et même les bras chargés, les gens n'hésitent pas à prendre nos tracts, et demandent de qui il s'agit, et nos tendances.
Deux dames connaissent Michèle VIANES et prennent avec plaisir nos tracts. Notamment "REGARDS DE FEMMES".
Un monsieur connait bien André VIANES car il a été son élève. Je lui fais part de notre réunion de campagne demain matin.
1 personne sur 2 prenait notre tract.

Le froid et la pluie nous incite à rejoindre le véhicule. (Dommage que nous n'ayons pu diffuser les tracts avec la voiture davantage en vue.)

Direction la RN6 afin de faire voir la caravane. Beaucoup de monde l'ont ainsi vu sur cette grande zone commerciale très fréquentée. Nous apprécions les bouchons car elle est encore mieux remarquée.

Direction Bourgoin Jallieu, (toujours par la nationale) où nous empruntons les rues centrales : rue Gambetta, rue de la République, Avenue Maréchal Leclerc et la zone commerciale du Centre Leclerc, mais également la zone commerciale de la Maladière.

Au retour, nous prenons l'autoroute. Bonne surprise au péage : tout en encaissant, le salarié AREA lit avec attention le message du véhicule. Intriguée, je lui indique qui est NDA. Il le connait ! et apprécie ses idées. Il nous transmet "heureusement qu' il a quitté l'UMP". Il se démarque de tous et n'a pas peur de ses convictions. Il a du courage." Courage", un mot entendu également ce matin à Villefranche...

19h45, la voiture se pose enfin au garage... En attendant le prochain relais de dimanche avec Véronique.

Pour conclure, il est flagrant que le courage et les idées de NDA ne sont pas passés inaperçus ces jours derniers.
Il commence à être connu et reconnu. Et, j'en suis convaincue, nous serons la surprise des Européennes.

Françoise MARTAIN BELLUT
pour DEBOUT LA REPUBLIQUE avec MICHELE VIANES