mercredi 26 août 2009

NICOLAS A RAISON au sujet du Dimanche et de son pseudo volontariat

La liberté du renard dans le poulailler Par Nicolas Dupont-Aignan le mardi, août 25 2009, 10:23 - Lien permanent
Lors du vote de la loi portant sur le travail dominical, Luc Châtel avait salué cette « nouvelle liberté » offerte aux salariés, laquelle allait voir le jour grâce à la bienveillance d’un gouvernement soucieux de leur bien-être.

Or, le samedi 15 août nous a donné un avant-goût des nouvelles relations entre employeurs et salariés que l’entrée en vigueur de cette loi, autorisant l’ouverture des magasins le dimanche, allait favoriser.En effet, ce jour là, les salariés du BHV ont pu apprécier la réalité de la liberté nouvellement acquise, vendue sur un plateau d’argent par le gouvernement, au travers d’une lettre de leur direction quelque peu insistante :

« (…) comme précisé dans la note d'information du 18 juin, le magasin de Rivoli et le BHV Homme seront ouverts le samedi 15 août de 10 heures à 19 heures. Vous ne vous êtes pas déclarée volontaire pour venir travailler ce jour-là. Votre présence est néanmoins indispensable. (...) Le samedi faisant partie de vos jours habituels de travail, nous vous demandons de bien vouloir vous présenter à votre poste ce jour-là. Si vous ne deviez pas tenir compte de notre demande, votre absence serait considérée comme injustifiée et nous serions contraints d'envisager une sanction à votre encontre. »

Bien curieux volontariat que celui sur lequel plane une telle épée de Damoclès.

Gageons que ce qui est valable pour le samedi le sera d’autant plus pour le dimanche sous l’effet de la loi. La situation sera d’ailleurs d’autant plus préoccupante dans les magasins situés en « zone touristique », où le travail dominical se fera toujours sur la base du « volontariat » mais sans contrepartie aucune pour les salariés. Les volontaires risquent donc de ne pas se précipiter pour se faire connaître, ce qui amènera leur direction à les désigner, à l’instar de ce qui s’est passé au BHV.

Des volontaires désignés, une liberté imposée… autant de raisons qui m’ont amené à m’opposer à cette loi et qui continuent de prouver le bien-fondé de ma position.

samedi 15 août 2009

ELIZABETH et la BURGA

Adresse à celles qui portent volontairement la burqa
Après que les plus hautes autorités religieuses musulmanes ont déclaré que les vêtements qui couvrent la totalité du corps et du visage ne relèvent pas du commandement religieux mais de la tradition, wahhabite (Arabie Saoudite) pour l’un, pachtoune (Afghanistan/Pakistan) pour l’autre, allez-vous continuer à cacher l’intégralité de votre visage ?

Ainsi dissimulée au regard d’autrui, vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes. Sommes-nous à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous nous refusiez tout contact, toute relation, et jusqu’à la connivence d’un sourire ?

Dans une démocratie moderne, où l’on tente d’instaurer transparence et égalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n’est pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos combats ne sont pas les vôtres. Alors je m’interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là- bas ?

En vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie. Subversion, provocation ou ignorance, le scandale est moins l’offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes vos soeurs opprimées qui, elles, risquent la mort pour jouir enfin des libertés que vous méprisez. C’est aujourd’hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuses de pouvoir en changer. Elles ne le peuvent pas... Pensez-y.

Elisabeth Badinter

Source : Le Nouvel Observateur, semaine du jeudi 9 juillet

lundi 20 juillet 2009

NDA a raison d'enfoncer le clou ...

Soutien aux PME : les recettes sont connues mais il manque de la volontéPar Nicolas Dupont-Aignan le lundi, juillet 20 2009, 16:12 - Lien permanent
J’ai reçu récemment un jeune créateur d’entreprise qui a inventé, pour les collectivités publiques, un produit particulièrement ingénieux permettant à la fois d’effectuer des économies budgétaires et de mieux protéger l’environnement.
Son « aventure » est des plus instructives. Tout d’abord, il a créé sa société à Londres car aucune banque française n’a souhaité le soutenir pendant la phase de conception et de fabrication de son produit.

Toutes les portes se sont fermées devant lui à Paris et à chaque fois on lui disait la même chose : « revenez nous voir quand vous aurez commencé de vendre votre invention ».

En Angleterre, il a pu tout de suite réunir un tour de table financier, ses interlocuteurs misant sur sa capacité à gagner son pari. Ensuite, et c’est peut-être le plus grave, il a conçu son invention mais a décidé de la fabriquer en Chine, où il a démarré la production après plusieurs visites sur place.

Aujourd’hui, trois ans après ces premiers pas, il a remporté plusieurs marchés importants dans le monde entier - aux Etats-Unis et en Afrique notamment - et son entreprise est prospère. Même s’il en est encore à ses débuts, il a réussi à se diversifier et à consolider sa percée sur le marché américain.

Troisième enseignement : lorsqu’il a obtenu un premier gros contrat aux Etats-Unis, les autorités du pays ont conditionné l’accès au marché à la création d’une unité de production sur le sol américain. En Europe, à l’inverse, on lui commande ses produits sans lui demander en échange la moindre implantation d’activité de production.

Ainsi, les remèdes à la crise de langueur que connaît depuis plusieurs années l’Europe - et notamment la France en son sein – sont connus. Le drame vient de ce que l’UE se montre incapable de les mettre en œuvre lorsqu’elle ne les combat pas !

On se souvient en particulier du triste épisode du « Small Business Act » à l’européenne : répondant à la forte demande des PME européennes, lésées par l’existence aux Etats-Unis et en Asie de ce système préférentiel obligeant notamment les collectivités publiques à passer au moins 25% de leurs commandes auprès des PME nationales, la Commission de Bruxelles avait délibérément accouché d’une coquille vide par refus de toute entorse à la « concurrence libre et non faussée ». Quand bien même il s’agissait d’offrir à nos entreprises de lutter à armes égales contre leurs homologues américaines et asiatiques…

samedi 20 juin 2009

L'OPINION d'AID Association initiatives dionysiennes sur la Burqa

Cessons d’accepter les provocations intégristes
A bas la burqa en public !
Des musulmanes et des politiques soutiennent l’avis du Conseil d’Etat
vendredi 18 juillet 2008 par JMT

Si le Coran commande aux femmes de se couvrir afin d’être reconnues comme croyantes et ne point être importunées, il est flou sur la nature de cette couverture. En tout état de cause, la burqa, voile de couleur sombre couvrant les femmes de la tête aux pieds - certains modèles laissant apparaître les yeux, d’autres non - apparaît comme une interprétation quelque peu outrancière des textes sacrés.....

On appréciera la ségrégation manifeste entre " les femmes .... couvertes.... afin d’être reconnues comme croyantes et ne point être importunées," ce qui sous-entendrait à contrario que le Coran autorise donc à importuner les femmes non couvertes car non croyantes ? Rien d’étonnant quand on se rappelle le constat que la plupart des religions ont été "révélées" et "codifiées" par des hommes.

On retrouve le même conflit majeur d’intérêt qui sévit quand des constituants sont ensuite élus et plus généralement quand les libertés sont octroyées au lieu d’être le fruit de la lutte des bénéficiaires.

Pour la paix sociale et civile, les religions doivent être absolument cantonnées dans la partie privée de l’existence..... ce qui va nécessiter de gros efforts, et notamment de la part des élus, hyperprésident en tête !

En attendant le jour où les humains seront peut-être assez évolués pour vivre sans avoir besoin de "béquilles mentales", sans credos, sans père noël, sans gourous, sans hommes providentiels, sans crainte de l’inconnu, sans réactions de rejet de ses semblables.....

Mais là c’est moi qui croit au père noël :-) .... les rares humains qui se sont déjà comportés de cette manière sont probablement les seuls véritables "saints laïcs" que cette planète ait portés

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Refuser la burqa, c’est respecter l’islam, p1
Fadela Amara : La burqa "est une prison", p1
Fadela Amara approuve la non-naturalisation d’une femme en burqa, p1
Hollande approuve le refus d’accorder la nationalité pour port de la burqa, p1
Il faut interdire la burqa - et le niqab, p1

Refuser la burqa, c’est respecter l’islam
QUOTIDIEN : vendredi 18 juillet 2008

Des sectes musulmanes profitent de l’ignorance généralisée de l’Occident sur l’islam pour se développer. Alors qu’elles sont interdites au Maghreb, les prédicateurs se nommant « salafistes » endoctrinent des femmes dans l’espoir de multiplier des cellules familiales. Car il s’agit bien de sectes. Ces groupuscules qui se disent musulmans utilisent l’islam pour fabriquer des frontières mentales entre les adeptes et le reste du monde : les non croyants, les croyants non musulmans, mais aussi les autres musulmans qui ne sont pas comme eux.


Dounia Bouzar anthropologue du fait religieux, ancienne personnalité qualifiée du Conseil français du culte musulman.

Comment ? En arrachant les individus à tous ceux qui assurent traditionnellement leur socialisation : enseignants, éducateurs, animateurs, parents et même… imams ! Car il s’agit d’exacerber les différences avec « les autres », c’est-à-dire tous ceux qui n’adhèrent pas à la secte. Et d’exagérer les ressemblances entre « adeptes », jusqu’à provoquer l’amalgame. A l’intérieur du groupe, les uns ne doivent pas se distinguer des autres, le « je » doit devenir un « nous », sans différenciation. Il s’agit de créer l’unité totale entre les adeptes.

Nous retrouvons bien de nombreux critères de la définition de la secte du rapport parlementaire de 1996 (1) : « déstabilisation mentale, rupture induite avec l’environnement d’origine, atteinte à l’intégrité physique, embrigadement des enfants, discours plus ou moins antisocial, troubles à l’ordre public ».

Depuis la nuit des temps, l’histoire des sectes est la même : ces groupuscules, porteurs de valeurs apparemment religieuses, sont des organes qui se coupent des « Eglises » (2) en même temps qu’elles se mettent à distance de la société dans laquelle elles veulent se répandre. Elles sont une force de rupture puisqu’elles reprochent aux Eglises d’avoir perdu leur authenticité originelle à force de compromis avec la société et d’alliance avec la puissance politique : aucune négociation n’est donc possible avec ceux qui n’appliquent pas les principes fondamentaux du groupe.

La première caractéristique des sectes, également énoncée dans le rapport parlementaire, est bien leur caractère de non assimilabilité puisque tout est fait pour désocialiser l’adepte. Point de surprise, donc, à ce que le Conseil d’Etat estime qu’une Marocaine appartenant à un de ces groupuscules ne requiert pas les conditions suffisantes pour acquérir la nationalité française. Le contraire aurait été inquiétant !

En revanche, que la décision juridique puisse faire l’amalgame entre la religion elle-même et l’appartenance à une secte apparaît très grave. Car l’arrêt du Conseil d’Etat du 27 juin indique bien que Mme M. « a adopté une pratique radicale de sa religion, incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment avec le principe d’égalité des sexes ».

Voilà encore un exemple où les instances républicaines reprennent au pied de la lettre les définitions de l’islam des intégristes. En serait-il de même si un Mexicain se reconnaissant « serviteur de la Rose-Croix » demandait la nationalité française ? Espérons qu’elle lui soit refusée, mais il ne viendrait à l’idée de personne de spécifier que « M. a adopté une pratique radicale de la religion chrétienne ». La terre entière saurait d’un commun accord que le pauvre bougre s’est fait endoctriner par des charlatans.

Ce n’est pas la première fois que la République française laisse les intégristes définir l’islam. Rappelons-nous que déjà, en 2005, un juge avait relaxé un imam salafiste qui appelait à la violence contre les femmes en argumentant que « M. Bouziane s’est limité à expliquer ce que dit sa religion au travers du Coran et [que] le tribunal n’a pas à pénétrer dans le for intérieur de la religion » (3).

Plus récemment, le fameux jugement du tribunal de Lille acceptant de considérer que la virginité comme « qualité essentielle » de la mariée pose le même type de questionnement : la justice a-t-elle cru ainsi « respecter les valeurs de l’islam » ? Aurait-elle statué de la même façon pour la requête d’un mari chrétien ou juif ?

La laïcité est là pour lutter contre les systèmes moyenâgeux qui autorisent des hommes à se servir de Dieu pour édicter des lois prétendument divines qui les arrangent ! Faire la séparation entre le profane et le sacré, c’est justement prendre conscience que ce sont toujours des hommes qui parlent au nom de Dieu.

Etre choqué par une burqa, c’est respecter l’islam, puisque cela revient à s’étonner et à être persuadé que la religion musulmane ne peut édicter ce type de conduite archaïque. Relier la burqa à « une pratique » de l’islam, c’est valider la définition de l’islam des intégristes et renforcer leur pouvoir.

A ceux qui ont le sentiment qu’une « double peine » est appliquée à cette femme, il faut rappeler que le seul moyen d’aider quelqu’un à sortir d’un endoctrinement sectaire, c’est d’essayer de le remettre en position de « sujet pensant ». Le refus du Conseil d’Etat va obliger Mme M. à élaborer une pensée sur ce qu’elle voulait présenter comme un automatisme de sa religion. Et si elle recommence à penser, elle sera sauvée…

(1) Alain Gest et de Jacques Guyard, « Rapport fait au nom de la Commission d’enquêtes sur les sectes », Assemblée nationale, n° 2468, 1996.

(2) Entendons pour l’islam « des discours officiels des quatre écoles de théologie ».

(3) Lire « Après l’affaire Bouziane, ça suffit », du même auteur, le Monde, 24 juin 2005.

Auteur de : L’Islam, l’intégrisme et nous, Plon, 2007.


Fadela Amara : La burqa "est une prison"
Mercredi 16 juillet 2008, 11h15


La secrétaire d’Etat Fadela Amara le 24 juin 2008 à l’Assemblée nationale. (Photo Martin Bureau/AFP/Archives)

"La burqa, c’est une prison, une camisole de force", affirme la secrétaire d’Etat française Fadela Amara, saluant la décision récente du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, de refuser la nationalité française à une Marocaine portant la burqa.

Avec cette décision du Conseil d’Etat, "on est en train de réaffirmer le principe de l’égalité des sexes", a affirmé Fadela Amara, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville dans une interview au Parisien de mercredi.

Cette décision est "un vrai tremplin pour l’émancipation et la liberté des femmes" et "peut dissuader certains fanatiques d’imposer la burqa à leur épouse", a affirmé la secrétaire d’Etat, musulmane pratiquante née en France de parents algériens.

Elle se dit par contre opposée à une loi interdisant la burqa, estimant que "l’arsenal juridique actuel suffit largement".

Appelant les femmes qui la portent "les corbeaux noirs", Mme Amara affirme cependant qu’"il faut combattre cette pratique obscurantiste qui met en danger l’égalité hommes-femmes".

Pour elle, voile et burqa, c’est "la même chose" car "tout est question de centimètres de tissus". "Je ne suis pas favorable au port du voile qui n’est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d’oppression des femmes", dit Fadela Amara.

Le Conseil d’Etat a confirmé en juin le refus d’octroyer la nationalité française à une Marocaine musulmane portant la burqa, en fustigeant "une pratique radicale de la religion incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française".

Cette décision a été saluée par l’ensemble de la classe politique.

L’association Ni putes ni soumises qui lutte contre les violences faites aux femmes et dont est issue Mme Amara s’est dite dans un communiqué "soulagée", estimant qu’elle devait servir d’"exemple pour tous ceux qui se revendiquent des valeurs de la République".


Fadela Amara approuve la non-naturalisation d’une femme en burqa
Reuters - Mardi 15 juillet, 20h01


Fadela Amara juge "excellente" et "légitime" la décision du Conseil d’Etat refusant la nationalité française à une Marocaine portant la burqa, une pratique qu’elle qualifie "d’obscurantiste."

"C’est mieux qu’un avertissement. La République, quand elle est sommée de répondre, prend des positions fermes sur ses valeurs", déclare la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville dans Le Parisien, à paraître mercredi.

Pour Fadela Amara, cet arrêt est un "couperet républicain" qui "rétablit complètement la situation" par rapport à une décision de 1989 sur le port du voile à l’école.

Priée de dire s’il faut une loi prohibant la burqa, elle estime que l’arsenal juridique actuel suffit largement et que "ce n’est pas la peine d’en rajouter."

"J’appelle celles qui la portent ’les corbeaux noirs’. Il faut combattre cette pratique obscurantiste qui met en danger l’égalité hommes-femmes", ajoute la secrétaire d’Etat.

Une Marocaine mariée à un Français et mère de trois enfants nés en France s’est vu récemment refuser la nationalité française en raison d’une pratique radicale de sa religion, notamment le port de la burqa.

Gérard Bon


Hollande approuve le refus d’accorder la nationalité pour port de la burqa
Catherine Coroller et Liberation.fr vendredi 11 juillet 2008


Manifestante lors d’un rassemblement contre l’interdiction pour les femmes musulmanes de porter la Burqa à la Haye (Reuters)

Pour la première fois en France, une Marocaine, mère de trois enfants nés en France, se voit refuser la nationalité française parce qu’elle porte la burqa.

Cliquez ici pour lire l’arrêt du Conseil d’Etat

Quelques semaines après l’annulation d’un mariage entre deux époux musulmans, au motif que la femme avait menti sur sa virginité, une nouvelle affaire, révélée vendredi par le quotidien Le Monde, pose la question de l’acceptation des particularismes religieux et culturels dans la société française.

Faïza M. est une Marocaine de 32 ans, mariée à un Français et mère de trois enfants nés en France. Elle vit en France depuis 2000, parle français et a demandé la nationalité française. Demande refusée, au seul motif qu’elle porte la burqa.

« Pour la première fois en France, le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 27 juin, a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la capacité d’assimilation d’une personne étrangère », rapporte Le Monde.

Faïza M. « a adopté, au nom d’une pratique radicale de sa religion, un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment le principe d’égalité des sexes », a estimé le Conseil d’Etat, qui se prononce sur le cas de Fazia M. après un premier refus de la nationalité en première instance en 2005 pour « défaut d’assimilation ».

Le premier secrétaire du PS, François Hollande, s’est félicité aujourd’hui d’« une bonne application de la loi » et a estimé sur radio J qu’il n’y avait « pas besoin de légiférer » en la matière. « Evitons de légiférer chaque fois sur ces questions-là », a-t-il dit, faisant valoir que pour les cas de naturalisation, « on doit prendre en compte ce qu’est l’assimilation ou le défaut d’assimilation », comme la loi le prévoit déjà.

Hier, c’est la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, qui a approuvé la confirmation par le Conseil d’Etat du refus gouvernemental d’accorder la nationalité française à cette Marocaine. Interrogée sur France Info, Valérie Pécresse a estimé que « le principe de l’égalité des sexes n’est pas négociable dans la République française » et que « le Conseil d’Etat en rendant cette décision a voulu réaffirmer qu’on ne pouvait pas avoir la nationalité française quand on n’adhérait pas à ce principe ».

« Au-delà même du port de la burqa, il y avait la question du fait que cette femme n’allait pas voter, du fait que cette femme n’avait pas de vie indépendante en dehors des déplacements qu’elle faisait accompagnée de son mari. Je crois que cela n’est pas la République française », a conclu la ministre. Le couple reconnaît son appartenance au salafisme, un courant rigoriste de l’islam. Dans le même temps, Faïza M. a toujours affirmé que, depuis son arrivée en France, elle n’avait jamais cherché à remettre en cause les valeurs de la République.

« D’après ses propres déclarations (Faïza M.) mène une vie presque recluse et retranchée de la société française. Elle n’a aucune idée sur la laïcité ou le droit de vote. Elle vit dans la soumission totale aux hommes de sa famille », souligne Emmanuelle Prada-Bordenave, la commissaire du gouvernement chargée de donner un avis juridique et qui a eu plusieurs entretiens avec le couple, interrogée par le quotidien. D’après elle, ces déclarations sont « révélatrices de l’absence d’adhésion à certaines valeurs fondamentales de la société française ».

Le Conseil d’Etat étant la plus haute juridiction administrative, Faïza M. n’a plus de voie de recours.

L’islam est-il incompatible avec la laïcité ?

Y a-t-il davantage de frictions entre la laïcité et l’islam ? Difficile à dire, le moindre incident concernant des musulmans étant systématiquement monté en épingle. Ainsi, du mariage annulé en avril par le tribunal de Lille à la demande d’un homme dont l’épouse avait menti sur sa virginité.

En référence à la religion des conjoints, la féministe Elisabeth Badinter avait affirmé que le jugement ferait « courir nombre de jeunes filles musulmanes dans les hôpitaux pour se faire refaire l’hymen », et la présidente de Ni putes ni soumises, Sihem Habchi, avait dénoncé « une fatwa contre la liberté des femmes ». Christine Boutin, la ministre du Logement, catholique déclarée, avait largement extrapolé en dénonçant des « difficultés des relations entre notre société et l’Islam ».

Dans son ouvrage Allah, mon boss et moi ( Editions Dynamique Diversité, avril 2008), l’anthropologue Dounia Bouzar confirme une montée des revendications religieuses dans les entreprises, notamment de la part des musulmans. Faut-il y voir une flambée de l’intégrisme ?

Emmanuelle Prada-Bordenave, la commissaire du gouvernement qui a rendu un avis sur le cas de Faïza M., s’est interrogée opportunément sur la part de provocation dans son attitude. Moins qu’un refus d’intégration, Dounia Bouzar voit, pour sa part, dans le comportement de certains musulmans une tentative de se faire entendre dans une société qui a du mal à leur faire une place.

Qu’est-ce qu’une burqa ?

Si le Coran commande aux femmes de se couvrir afin d’être reconnues comme croyantes et ne point être importunées, il est flou sur la nature de cette couverture. En tout état de cause, la burqa, voile de couleur sombre couvrant les femmes de la tête aux pieds - certains modèles laissant apparaître les yeux, d’autres non - apparaît comme une interprétation quelque peu outrancière des textes sacrés.

Le grand public a découvert la burqa lors de la prise du pouvoir des talibans, en Afghanistan, mais elle est également portée, sous diverses formes plus ou moins opaques, dans tout le monde arabo-musulman, ainsi que de façon croissante en Europe.

En France, le débat a surtout porté sur le hijab, voile entourant la tête et le cou. La loi du 15 mars 2004 interdit le port de signes ou de tenues - dont le hijab - manifestant une appartenance religieuse dans certains établissements publics : écoles, collèges et lycées publics.

En théorie, le port du foulard islamique est autorisé partout ailleurs. Mais des incidents se produisent régulièrement, notamment dans des mairies. En janvier 2006, le député-maire d’Argenteuil (Val-d’Oise) a ainsi interdit à une femme qui portait le hijab d’assister à la remise du décret de naturalisation de son époux.

Quels sont les critères d’obtention de la nationalité ?

Aux termes de l’article 21-2 du code civil, tout étranger contractant mariage avec un Français peut, après un délai de deux ans, acquérir la nationalité française. Mais plusieurs articles de ce même code restreignent ces possibilités.

Ils prévoient ainsi que « nul ne peut être naturalisé s’il n’est pas de bonnes vie et mœurs ou s’il a fait l’objet de l’une des condamnations visées à l’article 21-27 du présent code [condamnation pour crimes ou délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou acte de terrorisme, ndlr] ».

Autre condition : l’étranger conjoint de Français doit justifier « de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue française et des droits et devoirs conférés par la nationalité française ». Sa maîtrise de la langue doit plus précisément lui permettre de répondre aux « nécessités de la vie quotidienne ».

Le gouvernement peut également s’opposer, par décret, à ce qu’un étranger devienne français en cas de défaut d’assimilation, caractérisé notamment par le fait de « répandre des thèses extrémistes manifestant un rejet des valeurs essentielles de la société française ».

Quelles sont les autres législations européennes ?

En Allemagne, sur la carte d’identité, il faut avoir le visage découvert mais le vêtement - même la Burqa - n’entre pas en ligne de compte pour l’obtention de la citoyenneté. Vivre depuis au moins huit ans dans le pays, avoir un casier judiciaire vierge et passer avec succès un test de langue sont les critères définis. Dès cet automne, l’impétrant devra aussi répondre à 33 questions sur les institutions ou la société allemande.

En Italie, c’est après dix ans de résidence que le candidat à la naturalisation envoie son dossier au ministère de l’Intérieur où une commission évalue sa situation économique et l’absence de précédents judiciaires. Rien d’autre. Un tribunal administratif du Latium avait confirmé que « le maintien de traditions culturelles », à condition qu’elles ne violent pas les lois en vigueur, ne doit pas entrer en jeu.

Aux Pays-Bas, la naturalisation est automatique après cinq ans même s’il y a un certain durcissement pour l’installation de nouveaux immigrants qui doivent passer des tests de langue. Le nouveau citoyen doit aussi prêter serment durant une cérémonie.

La Grande-Bretagne, longtemps très libérale, a décidé de rendre plus difficile la naturalisation estimant que « la citoyenneté se mérite ». Il y a un examen obligatoire sur les connaissances de base de la société, mais la ministre de l’Intérieur, Jacqui Smith, veut aller plus loin. Selon elle, la citoyenneté ne doit s’ouvrir « qu’à ceux qui parlent anglais, travaillent dur et paient leurs impôts ». Mais le vêtement n’est pas un problème.

Qui sont les salafistes ?

Les salafi, ce sont les « pieux précurseurs », les « pieux ancêtres », compagnons et successeurs immédiats de Mahomet. S’inspirant de leur exemple, les salafistes entendent suivre littéralement les préceptes du Coran, de la Sunna (tradition tirée de la vie de Mahomet) et de la charia (lois régissant la vie des musulmans).

Dans leur ouvrage sur les Musulmans en France (1), Bernard Godard et Sylvie Taussig expliquent que « cette obédience très présente en France » se divise en deux branches. L’une, jihadiste, prône le recours à la violence contre les ennemis de l’islam ; l’autre, cheikhiste, plus pacifique, impose aux fidèles de vivre en respectant la tradition de manière littérale.

En France, les salafistes contrôlent une trentaine de mosquées, la plupart en région parisienne, une à Roubaix (Nord), une autre à Vénissieux (Rhône).

Internet joue un rôle important dans la vie des salafistes et des musulmans en général. Les fidèles peuvent y entrer en contact avec des cheikhs (savants) du monde entier, soit pour solliciter de leur part une fatwa (avis juridique portant sur tous les aspects de la vie des musulmans, y compris les plus intimes), soit pour y consulter la traduction de textes ou prêches prononcés dans différentes mosquées du monde musulman.

(1) Robert Laffont, février 2007


Il faut interdire la burqa - et le niqab
par Daniel Pipes,Jerusalem Post,1er août 2007

Version originale anglaise : Ban the Burqa - and the Niqab Too

Adaptation française : Alain Jean-Mairet



JMT
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IL YA UN AN . FADELA AMARA et LA BURQA

PRATIQUE RELIGIEUSE
Femme en burqa : Fadela Amara approuve la non-naturalisation
NOUVELOBS.COM | 16.07.2008 | 11:27
74 réactions
"C'est mieux qu'un avertissement", déclare la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, alors qu'une Marocaine mariée à un Français s'est vue refuser la nationalité française.


Fadela Amara (Sipa)
Fadela Amara juge "excellente" et "légitime" la décision du Conseil d'Etat refusant la nationalité française à une Marocaine portant la burqa, une pratique qu'elle qualifie "d'obscurantiste."
"C'est mieux qu'un avertissement. La République, quand elle est sommée de répondre, prend des positions fermes sur ses valeurs", déclare la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville dans Le Parisien, à paraître mercredi.
Pour Fadela Amara, cet arrêt est un "couperet républicain" qui "rétablit complètement la situation" par rapport à une décision de 1989 sur le port du voile à l'école.
Priée de dire s'il faut une loi prohibant la burqa, elle estime que l'arsenal juridique actuel suffit largement et que "ce n'est pas la peine d'en rajouter."
"J'appelle celles qui la portent 'les corbeaux noirs'. Il faut combattre cette pratique obscurantiste qui met en danger l'égalité hommes-femmes", ajoute la secrétaire d'Etat.

Pratique radicale de la religion

Une Marocaine mariée à un Français et mère de trois enfants nés en France s'est vu refuser la nationalité française, vendredi 27 juin, en raison d'une pratique radicale de sa religion, notamment le port de la burqa.
Interrogée sur sa vision de la différence entre le voile et la burqa, Fadela Amara déclare "tout est question de centimètres de tissus. Mais pour moi, c'est la même chose. Je ne suis pas favorable au port du voile, qui n'est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d'oppression des femmes". Elle ajoute qu'elle "ne parle pas de nos mères mais des filles qui sont nées en France".
Sur le blog de maître Eolas on peut lire que dans l'arrêt du Conseil d'Etat " le mot de burqa n'est jamais cité, pas plus qu'il n'est fait allusion à la tenue vestimentaire de la requérante". Il indique qu'il s'agit d'une décision du gouvernement prise le 16 mai 2005. Celui-ci "a pris un décret d'opposition à acquisition de la nationalité française", contre la marocaine, "fondé sur le défaut d'assimilation". Il ajoute qu'elle a "demandé au Conseil d'État d'annuler ce décret, annulation qui lui aurait rendu sa nationalité française". L'avocat analyse le rejet de cette demande : " ce n'est pas le port de la Burqa qui pose problème, le Conseil d'État s'intéressant à ce qui se passe sous la robe, en l'espèce l'appartenance au salafisme, la vision de l'islam appliquée par exemple en Arabie Saoudite".

jeudi 18 juin 2009

BURKA ( SUITE ) ,

Le 17/06/2009 : Proposition de résolution n° 1725 de André Gerin pour une commission d'enquête sur le port de la burqa

Texte de la proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la pratique du port de la burqa ou du niqab sur le territoire national.

Il s'agit incontestablement d'un événement politique puisque ce texte rassemble une grande diversité de députés.

Il a été signé par 58 parlementaires représentant toutes les composantes de l'Assemblée nationale :

- 3 communistes et parti de gauche,
- 7 socialistes,
- 43 UMP
- 2 nouveau centre
- 3 non inscrits

(la proposition de résolution n° 1725 est disponible sous format pdf au bas de cette page)



PROPOSITION DE RESOLUTION


Tendant à la création d’une commission d’enquête
sur la pratique du port de la burqa ou du niqab sur le territoire national


Présentée par
Mesdames et Messieurs

André GERIN, Yves ALBARELLO, Brigitte BAREGES, Christian BATAILLE, Patrick BEAUDOIN, Jean-Claude BEAULIEU, Jacques-Alain BENISTI, Véronique BESSE, Gabriel BIANCHERI, Jean-Marie BINETRUY, Jean-Claude BOUCHET, Gilles BOURDOULEIX, Loïc BOUVARD, Michel BOUVARD, Françoise BRANGET, Xavier BRETON, Dominique CAILLAUD, Jean-Jacques CANDELIER, Bernard CARAYON, Patrice DEBRAY, Jean-Pierre DECOOL, Jacques DESALLANGRE, Nicolas DUPONT-AIGNAN, Alain FERRY, Pierre FORGUES, Jean-Louis GAGNAIRE, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Jean-Paul GARRAUD, Georges GINESTA, Françoise GUEGOT, Christophe GUILLOTEAU, Michel HEINDRICH, Michel HERBILLON, Jacqueline IRIES, Denis JACQUAT, Maryse JOISSAINS-MASINI, Jean-Pierre KUCHEIDA, Patrick LABAUNE, Jacques LAMBLIN, Thierry LAZARO, Pierre LELLOUCHE, Michel LEFAIT, Maurice LEROY, Lionnel LUCA, Jeanny MARC, Jean-Pierre MARCON, Thierry MARIANI, Pierre MORANGE, Jacques MYARD, Nicolas PERRUCHOT, Bérangère POLETTI, Jacques REMILLER,
Bernard REYNES, Chantal ROBIN-RODRIGO, Valérie ROSSO-DEBORD, Odile SAUGUES, Dominique SOUCHET, Michel TERROT

députés



EXPOSÉ DES MOTIFS


Mesdames, Messieurs,

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 stipule : ‘’nul ne doit être inquiété pour ses opinions même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi’’.

Ainsi est né le principe de laïcité constitutif de notre organisation sociale et de notre histoire collective.

La loi du 9 décembre 1905, qui sépare les églises et l’Etat, l’enracine dans nos institutions. Le libre exercice des cultes y est garanti mais la dissociation de la citoyenneté et de l’appartenance religieuse y est affirmé. Aucune religion ne saurait imposer ses principes comme normes d’organisation de la société.

Depuis la Constitution de 1946, le principe de laïcité a acquis une valeur constitutionnelle.

L’article 1er de la Constitution de la Vème République l’a repris et précise :
"La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.

Ce cadre laïque offre la possibilité et les moyens de coexister sur un même territoire à des hommes et des femmes qui ne partagent pas les mêmes convictions, plutôt que de les enfermer en une mosaïque de communautés repliées sur elles-mêmes et s’excluant mutuellement.

En ce sens, la laïcité est le vecteur de l’intégration de tous dans la société. Elle crée l’équilibre entre la reconnaissance du droit à une identité propre, le respect des convictions individuelles et le lien social.

En articulant unité nationale, neutralité de la République et reconnaissance de la diversité, la laïcité fonde, au-delà les communautés traditionnelles de chacun, une communauté de destin appuyé sur des valeurs communes, une volonté et un désir de vivre ensemble.

Cela implique de la République et des citoyens des droits et des devoirs.

Quand la laïcité est menacée, la société française l’est dans son unité, dans sa capacité à offrir un destin commun.

Au fil de l’histoire, des lois ont marqué l’affirmation juridique du principe de laïcité. Certaines ont été nécessaires quand il s’est trouvé en danger. Il nous faut, en la matière, faire preuve de lucidité.

Il en a ainsi été de la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 interdisant le port de signes ou tenues pour lesquels des élèves manifestaient ostensiblement leur appartenance religieuse au sein d’un établissement scolaire.

Elle s’inscrivait dans le prolongement du rapport et des recommandations de la commission de réflexion, dite ‘’Commission Stasi’’ sur l’application de principe de laïcité, remis au Président de la République, Jacques Chirac, le 11 décembre 2003.

Nous sommes aujourd’hui confrontés, dans les quartiers de nos villes, au port par certaines femmes musulmanes de la burqa, voilant et enfermant intégralement le corps et la tête dans de véritables prisons ambulantes ou du niqab qui ne laisse apparaître que les yeux.

Si le foulard islamique constituait un signe distinctif d’appartenance à une religion, nous sommes là au stade extrême de cette pratique.

Il ne s’agit plus seulement d’une manifestation religieuse ostentatoire mais d’une atteinte à la dignité de la femme et à l’affirmation de la féminité.

Vêtue de la burqa ou du niqab, elle est en situation de réclusion, d’exclusion et d’humiliation insupportable. Son existence même est niée.

La vision de ces femmes emprisonnées nous est déjà intolérable lorsqu'elle nous vient d’Iran, d’Afghanistan, d’Arabie Saoudite ou de certains autres pays arabes. Elle est totalement inacceptable sur le sol de la République française.

Nous savons, en outre, qu’à cette tenue vestimentaire dégradante s’ajoute une soumission à son époux, aux hommes de sa famille, une négation de sa citoyenneté.

Il faut se rappeler les professions de foi de l’imam Bouziane, en avril 2004, en faveur des châtiments corporels pour les épouses adultères, sur fond de diatribe idéo
anti-occident, d’un racisme anti-blanc, anti-France.

Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 27 juin 2008, a eu à statuer sur le cas d’une personne de nationalité étrangère, à qui le gouvernement avait opposé son refus d’acquisition de la nationalité française par mariage (articles 21-2 et 21-4 au Code civil). Il a considéré que l’intéressée avait adopté "au nom d’une pratique radicale de sa religion ; un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française et notamment avec le principe d’égalité des sexes".

Le Conseil d’Etat a conclu que la requérante ne remplissait pas la condition d’assimilation posée par le Code civil.

La commissaire du gouvernement avait, en effet, relevé qu’elle portait le voile islamique intégral et vivait recluse soumise totalement aux volontés des hommes de sa famille.

Par ailleurs, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) a eu à se prononcer sur le cas d’une autre femme musulmane revêtue de la burqa lors d’une formation linguistique dispensée par l’agence nationale d’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) dans le cadre d’un contrat d’accueil et d’intégration.

Le directeur de l’ANAEM a interrogé la HALDE sur le point de savoir si l’obligation faite aux personnes suivant cette formation de retirer la burqa ou le niqab était conforme aux exigences des articles 9 et 14 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Par une délibération du 15 septembre 2008, la HALDE a décidé qu’une telle obligation était conforme à la dite convention.

Elle aboutit ainsi aux conclusions suivantes :

- la burqa comporte une signification de soumission de la femme qui dépasse sa portée religieuse et pourrait être considérée comme ‘’portant atteinte aux valeurs républicaines présidant à la démarche d’intégration et d’organisation de ces enseignements, obligatoires pour les étrangers admis pour la première fois en France,

- l’obligation de retirer le niqab ou la burqa pourrait être justifiée par des buts légitimes qui sont les exigences de la sécurité publique, d’identification des personnes ou encore la protection des droits et liberté d’autrui.

Ces jurisprudences sont utiles mais ne sauraient suffire à faire face à ces pratiques que nous ne pouvons tolérer en France.

C’est pourquoi il est proposé que l’Assemblée nationale se saisisse de ce dossier et que soit créée une commission d’enquête.

Elle s’inscrira dans la poursuite du travail de la ‘’Commission Stasi’’, qui, déjà en 2003, relevait les menaces qui pesaient sur les libertés individuelles et la grave régression de la situation des jeunes femmes.

Celle-ci aura pour mission de dresser un état des lieux et de définir des préconisations afin de mettre un terme à cette dérive communautariste contraire à nos principes de laïcité, à nos valeurs de liberté, d’égalité, de dignité humaine.

Sous le bénéfice de ces observations, Mesdames, Messieurs, il vous est demandé de bien vouloir adopter l’article unique de cette proposition de résolution.




Proposition de résolution



Article unique

Il est créé une commission d’enquête parlementaire de trente membres afin de dresser un état des lieux de la pratique du port de la burqa ou du niqab par certaines femmes musulmanes, de mieux comprendre le phénomène et de définir des propositions afin de lutter contre ces méthodes qui constituent une atteinte aux libertés individuelles sur le territoire national.

Elle doit rendre son rapport le 30 novembre au plus tard.


Téléchargement de pièces jointes :


00001.1834.prop_resolution_burqa1725.pdf

LA BURKA N'A PAS LIEU D'ETRE , SOUTENONS GERIN ET DUPONT-AIGNAN

Burka : DLR s’engage pour la création d’une commission d’enquête parlementaire
jeudi 18 juin 2009 à 12h50
Port de la burqa : vers un "islam apaisé et des lumières"
NOUVELOBS.COM 18 juin 2009

Le député André Gérin, qui a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d’enquête parlementaire sur le port de la burqa, affirme vouloir "tendre la main aux musulmans".

Le député-maire André Gerin (PCF), qui a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d’enquête parlementaire sur le port de la burqa en France, explique, jeudi 18 juin, que le phénomène s’est "amplifié ces dix dernières années" et notamment depuis le 11 septembre.

André Gerin juge que la vision de "ces fantômes ambulants" dans les rues n’est plus possible. De plus, le député-maire note que cette attitude pose "des problèmes pour les cartes d’identités, les passeports, les mariages…". Et ajoute que même s’il est marginal, le port de la burqa s’observe également dans les milieux ruraux et pas seulement en ville.

"Faire reculer l’intégrisme"

La création d’une enquête parlementaire serait l’occasion "d’un dialogue afin de tendre la main aux musulmans", explique André Gerin. "Il ne faut pas stigmatiser ces femmes. Il faut accompagner les musulmans vers un islam apaisé et un islam des lumières", poursuit le député qui invoque le respect aux valeurs républicaines afin de faciliter le vivre ensemble. "Il faut sortir de notre indifférence. Il est tant de se préoccuper du problème", ajoute le député.

A celles et ceux qui vont défendre leur libre choix et le respect de leur religion, André Gerin rappelle que "la liberté de religion n’est pas celle d’être un fantôme. Le port de la burqa est une véritable régression pour les femmes. Il y a un réel problème de liberté".

Un "emprisonnement"

Le député-maire de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan rappelle que cette résolution n’est pas née par hasard. "Beaucoup d’élus de tous bords politiques s’inquiètent de cette dérive dangereuse. Ces femmes sont véritablement emprisonnées", déclare-t-il.

Le président de Debout la république estime qu’il ne faut pas faire les mêmes erreurs avec la burqa qu’avec le port du voile à l’école. "Il nous a fallu quinze ans pour légiférer. Nous avons perdu beaucoup trop de temps".

Nicolas Dupont-Aignan rappelle que chacun est libre de choisir sa religion et que le but de la commission d’enquête parlementaire n’est pas d’être hostile envers la religion musulmane mais "de respecter un modèle de société". "L’emprisonnement complet de la femme sous une burqa n’est pas admissible car aucune identification n’est alors possible", souligne-t-il. "Et aucune religion n’a le droit de nier les droits d’un être humain. Il est temps que la république affirme ses valeurs".

André Gerin ajoute qu’"aujourd’hui, nous sommes décidés à faire reculer l’intégrisme", et affirme avoir reçu des échos positifs de son action de la part d’associations féminines et de musulmans.

mercredi 17 juin 2009

MICHEL ONFRAY et MARIE ANTOINETTE

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MARIE ANTOINETTE SARKOZY

Journée harassante. Retour dans ma campagne après une journée de travail à Paris. En romain de l’Empire décadent, je me prépare de quoi dîner allongé devant la télévision et avise sur le programme Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Je me souviens qu’au moment de la parution de ce film, la critique avait été méchante : si elle l’a été , je suppose que le film est bon… Donc : Chablis, bar à l’huile d’olive et cinéma.

Je n’aime pas beaucoup le septième art devenu l’art de l’argent, des producteurs, des financiers, des banquiers qui font la loi. Jadis, Baudelaire prévoyait que les bourgeois demanderaient un jour du poète rôti à manger : nous y sommes, les bourgeois sont devenus anthropophages, les notaires aiment le cinéma comme le piranha la chair fraîche.

J’attends donc, dubitatif, les premières minutes du film dans lesquelles, la plupart du temps, tout est dit. Et là, magie, tout se trouve livré d’un seul coup, mais dans l’excellence : images magnifiques : de la peinture classique en mouvement et sur écran large , Lancret, Watteau et Fragonard vingt-quatre images seconde ; des couleurs pastels qui disent l’âme et l’esprit de la très jeune autrichienne mal mariée ; un montage intelligent, discret, subtil, qui suscite plus qu’il n’appuie et ne démontre ; un refus des scènes de violence et de sexe que prisent tant les producteurs ; une collection de signes subtils : clins d’œil, froncements de sourcils, esquisses de sourires, intonations, postures du corps, mimiques des faciès, jeu des masques qui illustrent les thèses du sociologue Erving Goffman sur la mise en scène de la vie quotidienne ; des séries de plans en cascade qui résument les dix mille pages de Pléiade des Mémoires de Saint-Simon ; une psychologie des personnages esquissée, mais vraie, au contraire des habituelles caricatures de personnages taillés à la serpe : un roi sans sexe et une reine voluptueuse, un monarque chasseur, serrurier, et une épouse contrainte à jouer un rôle qui ne lui convient pas : ce qu’on appellerait aujourd’hui un mariage forcé, et qui vaudrait à la dame l’onction de la bienpensance ; puis la Révolution qui construit un couple, atterré, à la hauteur, mais trop tard… Tout est juste dans ce film.

Juste aussi l’usage de la musique de la très contemporaine Marianne Faithfull qui rappelle, si besoin était, que cette histoire vaut pour comprendre la fin de la royauté et l’avènement de la révolution, certes, mais aussi, et surtout, pour saisir notre époque : les puissants qui nous gouvernent vivent dans une bulle et ignorent les misères et les malheurs du peuple qui souffre ; le désir, justement, de ce peuple qu’on entende sa plainte et qu’on lui apporte remède : il ne veut pas la République, ce peuple, mais du pain ; l’insolence extrême de la vie de la France d’en haut en regard de la misère de la France d’en bas ; la veulerie des courtisans qui lèchent le soulier du Roi, quel que soit le monarque – on reconnaît ici les ancêtres de quelques « intellectuels » fameux de notre époque avachie ; la politique internationale comme loterie qui ponctionne le petit pécule des pauvres. Tout ceci mènera, on le sait, à la Révolution et à l’échafaud.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Sofia Coppola réussit un prodige avec un film sublime en tout : esthétique, historicité, véracité, philosophie politique, psychologie de moraliste, au sens de La Rochefoucauld, style, caractère intempestif au sens de Nietzsche… Le film a l’élégance de se clore sur la fuite de Versailles que suivent l’écran noir et le générique. Derrière cet écran noir se profile notre époque, et plus particulièrement son avenir possible…

Michel Onfray
Chronique mensuelle

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jeudi 11 juin 2009

PHILOSOPHIE ET POLITIQUE

Marcel Gauchet: «Le communisme rendait fou, le néolibéralisme rend stupide»


Intervenant lors d’une conférence à l’école des Hautes études en sciences sociales (Ehess) sur le thème « la crise financière : une approche politique », Marcel Gauchet est revenu sur la portée politique de la crise actuelle. Le philosophe se montre très sceptique sur les capacités de nos politiques à réguler la mondialisation.








Selon le philosophe, cette crise n’est qu’un premier accroc, un épisode initial, «il est d’ailleurs assez clair que la plupart des responsables de toutes obédiences attendent que cela passe et sont bien décidés à recommencer comme par devant dès que l’orage sera passé, après quelques concessions inévitables mais limitées sur le chapitre de la fameuse régulation».

Une crise plus grave pour la gauche que pour la droite : « Au travers du néolibéralisme, c’est une organisation du monde qui s’est mise en place. Cette vision commence à toucher à ses limites. Pas seulement, les dirigeants d’obédience libérale, mais aussi la gauche. Nulle part, la gauche, en Europe, n’a tiré profit électoral, crédit d’opinion de cette crise là. La crise est d’ailleurs plus grave pour la gauche que pour la droite parce que la gauche n’a pas à sa disposition la ressource idéologique du pragmatisme. Elle est obligée de construire et manifestement sur ce chapitre, elle n’a pas grand chose à suggérer de crédible qui rallierait les foules ».

Une crise qui remet en question la philosophie de la construction européenne : « La crise met manifestement en question toute la philosophie de la construction européenne telle qu’elle s’est redéfinie dans les années 80. L’urgence, le travail de pompier où en sont les dirigeants politiques impliquent de passer par d’autres canaux. Cette crise met en échec toute la philosophie de la gouvernance dont se gargarisait nos élites. Nous n’en sommes qu’au tout début d’une remise en question globale ».

L’illusion d’un retour du politique : « Il faut tordre le coup à un canard journalistique : cette crise marquerait un retour du politique ! Il n’y a aucun retour du politique. Le politique a été pris en otage par les financiers qui sont venus lui mettre le marché en main : on saute tous ou vous faites quelque chose. Et ce quelqu’en soit le prix. On voit que le prix augmente tous les jours…Nous avons assisté à un appel au secours désespéré du politique, cela n’a rien à voir à un retour du politique».

L’impuissance du politique : « Le politique n’a aucune idée de ce qu’il faut faire. Il agit à très courte vue pour colmater les brèches et boucher les trous, sans aucune vision ne serait-ce qu’à très moyen terme. Il y a bien l’horizon magique de la régulation, qui règlerait tout, mais c’est une incantation. La mondialisation économique a été faite pour contourner tout système de règles, c’est son principe. Vouloir réguler la mondialisation, c’est vouloir construire un cercle carré. Il y a très peu de chances que nous assistions à ce genre de choses dans les mois prochains ».

Ce que la crise nous apprend sur l'état intellectuel de nos sociétés : « La mondialisation a surtout pour produit un monde sans têtes. Le politique ayant quelque chose à voir avec l’auto-compréhension par l’humanité de sa propre condition et l’effort pour l’orienter, nous mesurons là l’étendue des dégâts. C’est peut-être moins sur le plan institutionnel que le politique a décliné au cours de la récente période que dans l’ordre intellectuel. Sans contenu, le politique n’a plus de justification».

Une crise de l’expertise économique : « Il faut dire un mot de ces fameux économistes qui ont mené une campagne très remarquable en terme de marketing depuis une trentaine d’années et dont on nous a dit, pas entièrement à tort, qu’ils allaient heureusement prendre la relève des intellectuels défaillants. Les intellectuels ne disaient que des bêtises, nous avions là des gens sûrs armés d’une science solide et d’ailleurs pleine de mathématiques. C’est rassurant. La conclusion provisoire, laissons leur une chance, est que les économistes sont pires que les intellectuels. Les experts se trompent plus que les idéologues, qui avaient au moins l’avantage d’être inoffensifs ce qui n’est pas le cas de leurs homologues d’aujourd’hui. Il serait temps de mettre à exécution le fameux programme de la critique de l’économie politique».

Un moment idéologique intense : Le communisme rendait fou, le néolibéralisme rend stupide. «Tout ceci nous renvoie à une dimension cachée de notre monde, que la crise met à nu : le déclin des idéologies révolutionnaires -qui ne m’attriste pas- a fait croire que nous entrions dans une époque post-idéologique. C’est tout le contraire, nous sommes dans un moment idéologique intense dont la mise en place de cette économie financière globale a été l’un des vecteurs efficaces. Mais aussi un entraîneur idéologique. Cette idéologie a l’étrange propriété de ne pas se prendre pour telle car elle est très largement partagée et qu’elle entretient un rapport direct avec la pratique économique qui en dissimule les rouages. Il va être, de ce fait, extrêmement difficile de s’en déprendre et il faudra beaucoup plus que ce coup de semonce. Nous sommes passés du régime idéologique de la folie au régime idéologique de la bêtise ! Le communisme rendait fou, mais le néolibéralisme rend stupide ! ».

vendredi 5 juin 2009

DEBOUT !

Le gaullisme, boussole de notre combat
Le 29 mai 2005, nous avons gagné une belle bataille avec le « non » au référendum sur la Constitution européenne. Le 20 février 2008, nous en avons perdu une, lors de la ratification du traité de Lisbonne par le Congrès. Mais le 7 juin, nous allons gagner une bataille importante. En effet, Debout la République sera devenu un véritable parti national, avec des listes présentes dans toutes les régions de la métropole. Cette élection est également un nouvel épisode de notre combat pour une autre Europe. Un combat contre cette Europe, technocratique et irrespectueuse de la volonté des peuples. Un combat contre cette Europe qui asservit l’homme à la finance et promeut l’anarchie économique et la loi de la jungle. Enfin, un combat contre l’Europe Américaine telle qu’elle est inscrite dans les traités. Et ces combats, c’est bien le Général de Gaulle qui nous les inspire. C’est lui qui nous a montré l’exemple en se battant contre une Europe supranationale et technocratique. C’est lui qui a imposé le compromis de Luxembourg par la politique de la chaise vide. C’est lui qui a également proposé une voie alternative, celle de l’Europe des Etats Nations, avec le plan Fouchet.
Mais c’est aussi le Général de Gaulle qui est notre boussole en économie. De son temps, « la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ». En 1965, il a prononcé cette phrase qui trouve une actualité criante aujourd’hui. Je le cite : « le laissez-faire ! Le laissez passer appliqué à l’économie a souvent donné au développement une puissante impulsion. Mais on ne saurait méconnaître qu’il en est résulté beaucoup de rudes secousses et une somme énorme d’injustices ». Lui avait conscience des travers naturels du laissez faire ! Et du laissez passer ! Les anciens noms de la « concurrence libre et non faussée ». Une phrase que beaucoup devraient méditer aujourd’hui.
C’est lui également qui s’est battu pour construire une Europe européenne et non pas une Europe Américaine. Aujourd’hui, nous sommes les soldats d’une Europe démocratique et respectueuse des nations, d’une Europe européenne et indépendante qui s’inscrit dans un monde multipolaire, et d’une Europe qui mettrait enfin l’économie au service de l’homme et non l’inverse.
Notre combat d’aujourd’hui est donc profondément gaulliste. Le Général de Gaulle était un visionnaire. Dans les années 30, il annonçait que la force mécanique déterminerait l’issue de la guerre à venir. Le 18 juin 1940, il expliquait comment la guerre allait finir. Dans les années 60, il parlait de la « Russie de toujours » et annonçait la construction du monde multipolaire qui est apparu. Et comment ne pas reconnaître aujourd’hui l’actualité de sa pensée qui évoquait les « rudes secousses et une somme énorme d’injustices » comme conséquences du laissez faire et du laissez passer ?
Car le gaullisme est finalement beaucoup plus actuel que les deux grands courants de pensée qui structure notre vie politique. N’oublions pas que le libéralisme est né au 18ème siècle et le socialisme au 19ème alors que le gaullisme est une idéologie de la 2ème moitié du 20ème siècle ! C’est pourquoi la pensée politique du Général de Gaulle est parfaitement à même d’être la boussole de notre pays dans les années à venir.
Le 7 juin, nous allons remporter une bataille décisive pour commencer à établir notre parti comme une force politique alternative. Mais cette bataille n’est que le prélude à d’autres combats auxquels nous devons nous préparer, pour que vive la République et vive la France !

vendredi 29 mai 2009

ARDECHOIS INSOLITE , IL DEVIENT MAUVE EN POSANT


CURIEUX PHENOMENE , PEUT ON LE GUERIR ? MERCI DE VOUS MOBILISER .

mercredi 27 mai 2009

MAGUY ET VERONIQUE AVEC LES PAYSANS

Maguy Gired et Véronique Thisse sont allées à la rencontre des paysans producteurs de lait en grève à l ‘usine Candia de vienne 38 (coopérative laitière SODIAAL UNION 1ere Cooperative Laitiere Francaise ; nous arrivons sur place vers 14h.
Cette action fut menée à la demande de FABRICE BOUCHUT présent aujourd’hui même à Bruxelles au côte de Nicolas Dupont Aignan à l’occasion de la fameuse journée blanche.
Un accueil chaleureux nous fut réservé : postée devant l’usine dont ils bloquaient l’entrée une cinquantaine d’agriculteurs en colère et déterminés mais très calmes étaient en train de commenter et d’expliquer la situation extrêmement préoccupante des producteurs de lait en France avec le représentant CGT. Celui-ci à notre surprise nous donna rapidement le micro et Maguy Girerd pu expliquer clairement et simplement la position de NDA ainsi que le soutien de toute la liste sud-est .
Puis nous avons naturellement engagé la conversation avec les grévistes et les journalistes de TLM qui couvraient l’événement.
Enfin les trois directeurs techniques de l’usine engagent la discussion avec Veronique Thisse : ils reconnaissent être pris en sandwich entre les producteurs qui sont dans le désespoir et les décisions absurdes de Bruxelles qu’ils ne contrôlent pas .
Ils nous ont félicité d’être présents et de constater que « les politiques » s’intéressent aux problèmes du terrain.
Vers 17 h nous somme rentrées à Lyon non sans avoir assisté à l’indispensable déversement d’une tonne de lisier très odorant devant l’usine au grand dam des directeurs .
A défaut de déverser leur haine et leur colère sur les éternels absents du terrain je veux dire les décideurs de Bruxelles ils auront au moins pu déverser une tonne de cette matière mal odorante toute à fait symbolique de la situation dans laquelle nous nous trouvons !!!!
Véronique et Maguy

lundi 18 mai 2009

samedi 9 mai 2009

LISTE DES CANDIDATS SUD-EST

Circonscription Sud-Est
Élections européennes du 7 juin 2009 Circonscription Sud-Est

Liste gaulliste Debout la République avec Nicolas Dupont-Aignan

N°1 Michèle VIANÈS Élue de Caluire et Cuire, professeur des écoles à la retraite - Rhône
N°2 Thierry GIORGIO Avocat – Alpes-Maritimes
N°3 Chantal SANTONI Etudiante en soins infirmiers – Corse
N°4 Gérard TARDY Maire de Lorette – Loire
N°5 Nathalie GIRARD Consultante, élue municipale de Cabannes – Bouches-du-Rhône
N°6 Stéphane SERVE Surveillant pénitentiaire – Bouches-du-Rhône
N°7 Rachel ROUSSEL Responsable associative – Var
N°8 Raphaël GALLET Ingénieur – Haute-Savoie
N°9 Maguy GIRERD Chef d’entreprise à la retraite – Savoie
N°10 François BRACCI Entraineur de football professionnel – Corse
N°11 Anne-Laure LEGRAND Assistante vétérinaire – Ardèche
N°12 François BLOT Médecin – Alpes-Maritimes
N°13 Jocelyne LEPELLETIER Consultante en ressources humaines à la retraite – Rhône
N°14 Michel PAPAZIAN Représentant en retraite – Bouches-du-Rhône
N°15 Marie-Dominique ROUSTAN-LANFRANCHI Inspectrice des Affaires sanitaires et sociales à la retraite – Corse
N°16 Joël LEQUATRE Employé dans un service public – Loire
N°17 Françoise BELLUT Assistante de direction – Isère
N°18 Anthony MITRANO Étudiant – Alpes-Maritimes
N°19 Éliane LEGROS Adjointe au maire de Lorette – Loire
N°20 Alain VIGIER Entrepreneur dans le bâtiment – Var
N°21 Estelle ISOUX Gérante d’une société d’immobilier de tourisme – Haute-Savoie
N°22 Philippe LEROY Libraire spécialisé dans les livres anciens – Rhône
N°23 Hélène VINCENT Militaire à la retraite – Var
N°24 Michel BOUILLET Professeur d’Université, docteur en géographie – Ain
N°25 Christiane CHAMEROT Agricultrice - Isère
N°26 Jean-Luc DANCOURT Chef de projet dans l’immobilier - Ardèche

ON EN PINCE POUR PINSOLLE candidat DLR

J’accuse la BCE de crime économique !
Hier, la Banque Centrale Européenne a baissé son principal taux directeur de 0,25 point, à 1%, marquant la victoire des « faucons » sur les « colombes ». La zone euro conserve donc la politique monétaire la plus restrictive des pays développés, malgré la sévérité de la crise.
Divergences atlantiques
Comme le montre le graphique du Monde sur l’évolution des taux directeurs, la réaction de la Fed et de la BCE à la crise économique a été radicalement différente. D’une part, la Réserve Fédérale Américaine a réagi à la fois très rapidement et de manière radicale pour donner un bol d’air à l’économie et d’autre part, la BCE a réagi à la fois tardivement et de manière très prudente. On peut toujours dire que la récession est aussi grave des deux côtés de l’Atlantique pour soutenir la politique de la BCE.
Mais ce raisonnement est une erreur. Car le fait que la crise soit aussi grave en Europe et aux Etats-Unis est un terrible aveu d’échec de la politique européenne. Car tout aurait dû contribuer à ce que la crise soit beaucoup moins dure du côté européen. En effet, si les prix de l’immobilier ont baissé de 30% outre-Atlantique, les prix ont à peine baissé dans les pays de la zone euro, à l’exception de l’Espagne. La crise financière est également beaucoup plus grave aux Etats-Unis.
Bref, l’examen des indicateurs macro-économiques indique que la zone euro devrait connaître une crise beaucoup moins sévère. Pourtant, elle est rentrée dans la crise un trimestre plus tôt et la récession y est aussi violente. Comme l’impact des plans de relance ne s’est pas encore vraiment fait sentir, on peut attribuer cet écart au différentiel de politique monétaire. La baisse rapide et forte des taux de la Fed a permis d’amoindrir la gravité de la crise, notamment en faisant baisser le dollar.
Une BCE apathique
Pendant l’année 2008, comme je l’ai rapporté dans de nombreuses notes (voir dans les archives), Jean-Claude Trichet a soutenu que la baisse des taux présentait des risques inflationnistes. De nombreux économistes répliquaient alors que les risques de récession étaient beaucoup plus grands et que l’inflation allait baisser, notamment après l’été. Le temps a passé et il démontre l’erreur de jugement fondamentale de la BCE. Aujourd’hui, l’inflation est plus basse aux Etats-Unis que dans la zone euro…
Malgré la baisse du dollar, malgré une politique monétaire extrêmement expansionniste, les prix baissent aux Etats-Unis aujourd’hui, signe que la politique de baisse des taux rapide et agressive était la bonne et ne présentait pas de risque. Comme d’habitude, la BCE est restée enfermée dans ses dogmes, ignorant la souffrance des millions de chômeurs supplémentaires de la zone euro. Comme au début des années 90 et après l’explosion de la bulle Internet, Jean-Claude Trichet s’est trompé.
Cette erreur de politique monétaire pose un immense problème de responsabilité. L’équipe dirigeante de la BCE mène une politique absurde depuis des années mais refuse toute critique et responsabilité. Les banquiers centraux européens ne répondent à personne de leurs actes et personne ne peut évaluer leur politique et encore moins les révoquer, quels que soient leurs résultats. Cette situation est une aberration démocratique qu’il convient de changer de toute urgence.
Il est grand temps de mettre fin à la dictature monétaire aberrante de la BCE. Depuis près de 20 ans, les banquiers centraux européens mènent une politique monétaire absurde qui étouffe l’économie de la zone euro. Heureusement pour eux que la notion de crime économique n’existe pas.
Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/05/02/faucons...
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/05...
http://www.lemonde.fr/economie/infographie/2008/12/04/evo...

jeudi 7 mai 2009

ARDECHE EN MOUVEMENT


Les militants DLR de Rhône-Alpes s'affichent .

Premier prix de collage décerné à l'unanimité .

En Ardèche , on sait démultiplier ses efforts..


jeudi 30 avril 2009

Aimer la France , ce n'est pas être NATIONALISTE

Oui, j'aime la France, ce petit pays de fromages.

Oui j'adore l'Europe , ces petits morceaux de liberté .

Oui j'aime la Normandie libérée par Leclerc .

Oui j'adore Rome et les Romains .

Oui j'aime Paris , son métro , ses champs pavés , et ses beaubourg .

Oui j'adore Jersey et ses pub .

Oui j'aime Le Guilvinec et ses langoustines .

Oui j'adore Berlin et ses contradictions .

Oui j'aime Lyon avec ou sans Lyonnais

Oui j'adore Prague et ses atmosphères

Oui j'aime Grasse et ses senteurs

Oui j'adore Amsterdam et Brel


... bref j'aime l' Europe et j'aime la France .

La France ne doit pas devenir au fil des ans un vaste musée consacré aux civilisations. Gardons nos richesses culturelles , intellectuelles et industrielles . La France ne doit pas devenir un musée ( c'est déja la cas , la pays le plus fréquenté par les touristes étrangers ) . Nous devons produire , exporter , inventer , créer et développer de nouveaux concepts . Fort de notre histoire nous devons mondialiser nos idées de tolérance et d'humanisme .


La France n'est pas la France lorsque des enfants de sans papiers sont enfermés dans des centres de rétention .

La France n'est pas la France quand ses services publics prennent l'eau et que le fric devient le maître de tous les jeux .



L'Europe n'est pas l'Europe lorsqu'elle n'est pas capable de se défendre toute seule .

L'Europe ? oui une nouvelle Europe MAIS une Europe UTILE et I N D E P EN D A N T E .


Philippe Le Roy

mercredi 29 avril 2009

MICHELE VIANES à LYON


Nicolas Dupont-Aigan à Lorette ( 42 )

Nous avons été très contents d'accueillir Nicolas DUPONT AIGNAN, le seul rassembleur à l'heure actuelle pour une Europe différente : Une Europe à l'écoute de tous les peuples et non plus cette gangrène technocrate qui la régit stupidemment. Chaque jour, leur folie condamne les petites entreprises, les agriculteurs, les petits producteurs, les commerçants.... Pour répondre à une "élite" bling bling, ces politiques ne visant que le court terme, leurs intérêts et leur carrière. Nicolas est le seul qui propose un programme clair, cohérent. N'oublions que PS, UMP, ECOLOGISTES, MODEM ont tout signé jusqu'à présent. Et maintenant, les élections approchant, ils voudraient changer l'Europe ? Mais c'est leur Europe que nous subissons à l'heure actuelle .

Françoise .

LA REPUBLIQUE EN MOUVEMENT


jeudi 2 avril 2009

HISTOIRE DE COLS ( 3 )

100 ans de sciences humaines > 100 ans de sciences humaines

La société post-industrielle. Des « cols bleus » aux « cols blancs »
Serge Lellouche
Depuis Marx, le cadre historique dans lequel s'est inscrite l'analyse sociologique était celui de la société industrielle. Pourtant, les années 60 voient se cristalliser des changements majeurs, aussi bien dans la nature de la main-d'oeuvre que dans celle de la production, sur fond de mutation des pratiques culturelles.
Interprètes de ces évolutions en cours dans les sociétés occidentales, deux sociologues sont associés à l'émergence du concept de société post-industrielle : l'américain Daniel Bell et le français Alain Touraine.
En 1967, le premier développe dans un article les traits généraux de son analyse qui sera enrichie en 1973 dans Vers la société postindustrielle. C'est essentiellement par l'observation de la société américaine que D. Bell va tirer ses conclusions sur l'avènement de la société post-industrielle. Tout d'abord, il décrit la naissance d'une économie de services, définis comme des besoins subsidiaires liés à la production. Il constate que le fameux secteur tertiaire occupe plus de la moitié de la population active, dépassant les secteurs agricoles et industriels où se trouvent la majorité des « cols bleus ». Les services de santé, d'enseignement, de recherche et d'administration jouent un rôle décisif. S'opère ainsi une profonde modification de la structure socioprofessionnelle, au profit des « cols blancs ». Ceux-ci se caractérisent notamment par leur formation universitaire relativement poussée. En outre, souligne Bell, le savoir théorique est placé au coeur de la société post-industrielle : la connaissance devient la ressource stratégique par excellence, dont dépend de plus en plus étroitement l'activité économique.
La démarche d'Alain Touraine (La Société postindustrielle, 1969) est sensiblement différente, et insiste plus nettement sur les enjeux à la fois culturels et conflictuels du nouveau type sociétal. Non plus réductible à la seule accumulation du capital, la croissance dépend de facteurs sociaux de plus en plus diversifiés, de contributions indirectes à la production : éducation, consommation, information... Dans ce cadre, la nature de la domination et du conflit social se trouve modifiée, au delà de l'opposition classique du capital et du travail. Pour A. Touraine, l'appareil de production impose des conduites (dans le travail, mais aussi dans la consommation et la formation) qui soient en accord avec ses objectifs. Par ailleurs, il agit autant sur les besoins et les pratiques culturelles que sur le travail. Aussi, les mouvements sociaux inhérents à cette société sont plus de nature culturelle qu'économique. Le mouvement de Mai 68 sera, selon lui, emblématique de nouvelles mobilisations centrées sur la personnalité, la « vie privée », l'imagination, luttant contre la « pseudo-rationalité impersonnelle ». L'action collective déborde désormais la seule sphère du travail.

HISTOIRE DE COLS ( 2 )

Politique - Article parule 11 décembre 2008 dans l' Humanité

Face à la crise
Quand les cols bleus soutiennent les cols blancs
Hier, devant le siège d’ArcelorMittal, les salariés ont protesté contre le plan de suppressions de postes qui, en France, vise les administratifs.
« Cette mobilisation, c’est un avertissement pour la direction », lance Marc Barthel, délégué central CGT, la voix entrecoupée par le bruit des pétards et des fumigènes qui crépitent sur le parvis du siège d’ArcelorMittal. Hier, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), près de 300 salariés étaient rassemblés à l’appel des syndicats CGT, CFTC et FO, pour protester contre l’imposant plan de suppressions de postes - 9 000 dans le monde, dont 6 000 en Europe et 1 400 employés administratifs en France -, annoncé le mois dernier par le géant mondial de l’acier. « Cette restructuration est disproportionnée par rapport aux diminutions de production de l’industrie automobile, principale cliente d’ArcelorMittal. Mittal veut uniquement rassurer les actionnaires et permettre au groupe de se constituer à bon compte une trésorerie de réserve pour 2009 », martèle Marc Barthel. « Nous protestons contre les suppressions de postes, mais aussi contre le chômage partiel subi par les employés des différents sites », poursuit le cégétiste. Selon lui, les difficultés du groupe sont surtout dues à la stratégie de Mitall, qui a « fortement endetté l’entreprise ».
Sur le parvis, des ouvriers « de production » étaient ainsi venus de toute la France pour soutenir les employés « de support » visés par le plan. Tapant du pied dans le froid, des délégations de Gandrange et Florange (Moselle),
de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), de Gueugnon (Saône-et-Loire), de Mardyck (Nord), d’Isbergues (Pas-de-Calais) et de Montataire (Oise) étaient présentes. Alexandre est délégué CGT du site de Montataire, où sont produits des aciers plats au carbone, pour l’automobile, le BTP ou l’électroménager. « À Montataire, on sort juste d’un plan social. On était 1 300 en 2003, on n’est plus que 750 aujourd’hui. Alors, de nouvelles suppressions de postes, ça commence à devenir insupportable. » Pour Alexandre, la stratégie de Mittal est de limiter la production pour conserver l’acier à des prix très élevés. « Le groupe est en situation de quasi-monopole en Europe de l’Ouest », rappelle le syndicaliste. Claude, lui, travaille à l’usine d’Isbergues, spécialisée dans l’inox : « Nous, ils nous ont déjà fermé une aciérie il y a trois ans, et ils profitent de la crise pour nous en remettre une couche ! » lance-t-il. Pour Franck, venu de Fos-sur-Mer avec sa tenue ignifugée de fondeur, « le pire, c’est que la direction ne nous dit rien ». Près de lui, quatre femmes acquiescent. Elles travaillent au siège, comme assistantes de direction, manager marketing et commerciale, et veulent rester anonymes. « On fait partie de la catégorie de personnel potentiellement visée par le plan, et on ne sait toujours pas ce qui est prévu pour nous », déplorent-elles.
Ouvriers ou cols blancs, tous les manifestants interrogés s’inquiètent de l’avenir des sites - ArcelorMittal en France. Et presque tous répètent : « ArcelorMitall se prépare à faire 8 milliards de bénéfices en 2008 ! » Car l’interview de Daniel Soury-Lavergne, DG d’ArcelorMittal France, publiée le matin même dans le Parisien, fait beaucoup parler d’elle. Le DG y déclare que, « du fait de la crise, (ses) actionnaires ont perdu de 70 % à 80 % de la valeur de leur investissement » et que, « dans ces conditions, on ne peut pas envisager de les priver de dividende. Nous avons besoin d’un actionnariat stable ». Dans l’interview, Daniel Soury-Lavergne promet également des « vraies mesures d’accompagnement » pour les salariés concernés. Mais, à la sortie de la réunion avec la direction, les représentants des syndicats font grise mine. « Ils ne nous ont même pas divulgué où se trouvent les effectifs ciblés par les suppressions d’emplois, c’est une violation des règles du dialogue social », s’énerve Philippe Verbek (CGT) au micro. « On nous a simplement présenté des mesurettes d’accompagnement pour les volontaires au départ, comme des primes de départ de deux mois de salaire brut ou des rachats de trimestres de cotisations retraite », détaille-t-il. « Des mesures homéopathiques », pour Marie-Gilberte Canivez-Hogard, de la CFTC, qui estime que « les pouvoirs publics doivent prendre la mesure de ce drame, qui intervient dans un secteur clef de l’économie ». Sur ce point, Marc Barthel (CGT) reste dubitatif : « En février dernier, Nicolas Sarkozy avait promis que les 575 salariés de Gandrange seraient reclassés. Aujourd’hui, ils ne sont que 17 employés à avoir retrouvé une place et, le président, on attend toujours qu’il revienne en Lorraine, comme il l’avait promis. » La direction et les syndicats se rencontreront de nouveau les 15 et 19 décembre pour négocier les conditions de ce plan de départ. En attendant, les syndicats se concerteront avec leurs homologues européens en vue d’une grande manifestation.
Mehdi Fikri

HISTOIRE DE COLS . ( 1 ) Françoise est de retour ;;

Pour la première fois la CGC va manifester pour le 1er mai.

Enfin, la différence entre les cols blancs et les cols bleus saute.

Il aura fallu la crise financière pour que ces barrières futiles disparaissent.... Privilèges inéxistants pour les cadres blancs confrontés aujourd'hui comme les ouvriers, au chomage.

Cols blancs cols bleus où est la différence ? Chacun apporte sa petite pierre pour son entreprise. Les petites mains n'ont ni cols blancs ni cols bleus.

Le savoir faire est là. Et l'amour du travail bien fait aussi. L'amour pour son entreprise existe, une sorte de dévouement et reconnaissance.

On travaille à 200 à l'heure et on traite les français de feignants ?

Mais aujourd'hui, la crise est là.

Je souhaite militer pour l'industrie française. Notre savoir faire industriel disparaît. Il est délocalisé. Pour satisfaire des actionnaires sans ames. Pour satisfaire des patrons sans ames. Attention, il ne faut pas faire l'amalgame entre les petits patrons et ceux du cac40. Il faut du courage et de l'intelligence pour créer son entrepirse. Et finalement, ce ne sont pas des "petits patrons", ce sont eux les grands patrons, soucieux de l'avenir de "leurs salariésé. Car pour eux, être obligés de licencier quelqu'un, ça leur fait mal. Pas aux actionnaires ni aux patrons du cac 40. Retour au paternalisme du 19ème siècle et début 20ème ?

Il faut sauver l'industrie française pour son savoir faire "fabrication française de haute qualité", pour ses ingénieurs et chercheurs, ses employés et ouvriers....

Je ne veux pas baisser les bras et travailler dans un centre de loisir à la dysneyland car il n'y aura plus de savoir faire industriel en france.

L'avenir français est au secteur secondaire et primaire. Sans eux, c'est la paupérisation de la France, car le secteur tertiaire n'aura plus de clients...

POUR L'INDUSTRIE FRANCAISE.

Françoise.

mercredi 1 avril 2009

LA JOURNEE D'UNE MILITANTE DLR LYONNAISE

Samedi 28 mars

pour son 4ème jour, la caravane de DLR est partie d'Oullins pour Villefranche.

Michèle et son époux, Philippe, Georges et Françoise se sont retrouvés au marché couvert pour distribuer des tracts.

Bonne nouvelle, nous constatons avec plaisir que plusieurs personnes ont entendu NDA il y a deux jours à la radio et que ses idées sont bonnes et partagées. Y compris un jeune altermondialiste, qui aimerait qu'il aille encore plus loin, notamment sur les voitures écologiques. Une idée commune supplémentaire avec ce jeune homme : cela suffit que l'on subisse l'économie et que celle-ci ne soit pas au service des Hommes.

Rendez vous à 11h avec la presse locale au café de la mairie.

Ensuite, Françoise et Daniel sont partis dans Lyon avec la caravane et ont sillonné le centre : Bellecour, Edouard Herriot, Cours Lafayette, Part Dieu pour rejoindre la foire de Lyon.

Démarrage sous une légère pluie du tractage qui a duré une heure. Visées, les personnes regagnant leur véhicule. Bon à savoir, le parking P3 donne sur le pont qui rejoint les guichets d'entrée donc un passage "entrée-sortie piéton" assez important. Tout en étant "invisibles" des agents de la sécurité et des guichets.
(Nous en avons croisé un qui ne nous a rien dit).

Détendus, et même les bras chargés, les gens n'hésitent pas à prendre nos tracts, et demandent de qui il s'agit, et nos tendances.
Deux dames connaissent Michèle VIANES et prennent avec plaisir nos tracts. Notamment "REGARDS DE FEMMES".
Un monsieur connait bien André VIANES car il a été son élève. Je lui fais part de notre réunion de campagne demain matin.
1 personne sur 2 prenait notre tract.

Le froid et la pluie nous incite à rejoindre le véhicule. (Dommage que nous n'ayons pu diffuser les tracts avec la voiture davantage en vue.)

Direction la RN6 afin de faire voir la caravane. Beaucoup de monde l'ont ainsi vu sur cette grande zone commerciale très fréquentée. Nous apprécions les bouchons car elle est encore mieux remarquée.

Direction Bourgoin Jallieu, (toujours par la nationale) où nous empruntons les rues centrales : rue Gambetta, rue de la République, Avenue Maréchal Leclerc et la zone commerciale du Centre Leclerc, mais également la zone commerciale de la Maladière.

Au retour, nous prenons l'autoroute. Bonne surprise au péage : tout en encaissant, le salarié AREA lit avec attention le message du véhicule. Intriguée, je lui indique qui est NDA. Il le connait ! et apprécie ses idées. Il nous transmet "heureusement qu' il a quitté l'UMP". Il se démarque de tous et n'a pas peur de ses convictions. Il a du courage." Courage", un mot entendu également ce matin à Villefranche...

19h45, la voiture se pose enfin au garage... En attendant le prochain relais de dimanche avec Véronique.

Pour conclure, il est flagrant que le courage et les idées de NDA ne sont pas passés inaperçus ces jours derniers.
Il commence à être connu et reconnu. Et, j'en suis convaincue, nous serons la surprise des Européennes.

Françoise MARTAIN BELLUT
pour DEBOUT LA REPUBLIQUE avec MICHELE VIANES

mardi 31 mars 2009

MODEM ET COHERENCE ?

Le magazine en ligne Marianne2.fr a publié un article dans lequel il s’interroge sur la cohérence du MoDem, dont le président dénonce avec force le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN tout en assumant son soutien au traité de Lisbonne.
Seul petit problème, le traité de Lisbonne (article 42), clone de la Constitution européenne rejetée par référendum en France et aux Pays-Bas, assujettit la politique européenne de sécurité et de défense à l’OTAN, ainsi que l’a d’ailleurs toujours dénoncé DLR.
Un grand écart difficile à masquer, sur la question de l’OTAN comme sur celle, par exemple, de l’entrée de la Turquie en Europe, dont Angela Merkel elle-même avait souligné dans l’enceinte du Parlement européen combien elle avait besoin du traité de Lisbonne pour pouvoir se produire.
Ou alors, faut-il comprendre que le MoDem entend se rallier à Debout la République pour les élections européennes de juin prochain ?
Retrouvez l’article de Marianne2.fr
Notre pétition contre le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN.

vendredi 27 mars 2009

La CARAVANE est arrivée !

Pendant quelques semaines la Caravane circulera en Rhône-Alpes .

Rendez- vous demain Samedi à 10 heures à Villefranche , marché couvert . Dimanche à 11 heures au marché Saint Antoine à Lyon 02 . Lundi à Bron ...

samedi 21 mars 2009

DEBOUT LA REPUBLIQUE

LE COURAGE RÉPUBLICAIN pour RECONSTRUIRE LA RÉPUBLIQUE ET REDRESSER LA FRANCE

Appel fondateur de Debout la République, le rassemblement gaulliste et républicain Maison de la Mutualité, dimanche 23 novembre 2008

« Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »
Georges Clemenceau

Au moment ou notre pays traverse une crise économique, sociale et politique profonde, nos compatriotes sont dans l’attente d’un sursaut national. Fidèle à une « certaine idée de la France » chère au général de Gaulle, le mouvement Debout la République entend incarner le Courage Républicain et le mettre en œuvre pour rendre concrètement vie à notre devise nationale : Liberté – Egalité – Fraternité.

LE COURAGE DE LA LIBERTÉ

Depuis des années, les choix des Français sont bafoués. La ratification parlementaire, en février 2008, du traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne rejetée par référendum (par 55% des Français) en mai 2005, a constitué à cet égard le point culminant de ce déni démocratique.
Les Français doivent redevenir maîtres de leur propre destin. Cela oblige à changer d’Europe en respectant les peuples, en s’appuyant sur les nations et en organisant des coopérations à la carte autour de projets concrets. Cela oblige aussi à réaffirmer l’indépendance de notre politique étrangère et de défense pour offrir au monde une autre voie soucieuse du développement, de la protection de la planète et de la diversité culturelle.

LE COURAGE DE L’ÉGALITÉ

Notre pays, en laissant progresser les communautarismes, les corporatismes et le chacun pour soi, a propagé le poison de l’inégalité et de la dispersion de la Nation.
Pour rendre aux Français le goût du vivre-ensemble, privilégions enfin ce qui unit sur ce qui différencie. Rééquilibrons les droits et les devoirs. C’est avec un Etat régalien et laïc renforcé, une école du mérite et de l’effort et un vrai aménagement du territoire que nous rassemblerons à nouveau les Français autour de l’essentiel, pour réussir ensemble.

LE COURAGE DE LA FRATERNITÉ

Dans la guerre économique mondiale, beaucoup de Français voient leurs conditions de vie se dégrader (délocalisations, recul du pouvoir d’achat…).
Pour retrouver le chemin du Progrès économique, social et environnemental, la France doit relocaliser ses emplois et investir dans les projets scientifiques et industriels de demain. L’effort de tous doit être au profit de tous, grâce au renforcement massif de la participation et à la création d’une sécurité professionnelle.
C’est en faisant preuve de courage républicain que la France retrouvera la voie de la démocratie, de la liberté, de l’unité nationale, de la citoyenneté républicaine, de la puissance économique et de la justice sociale. Elle empruntera alors à nouveau le chemin du Progrès partagé.

vendredi 20 mars 2009

LA CARAVANE A LYON MERCREDI 25 MARS

CP : Départ de la caravane de campagne Grand Sud Est Mercredi 25 Mars 2009
Par Osons ! le vendredi, 20 mars 2009, 13:19 - Communiqués de Presse - Lien permanent
caravane
Communiqué de presse
EUROPEENNES 2009 : Les candidats aux européennes de Debout la République partent à la rencontre des Françaises et des Français.
Mercredi 25 mars à 10h30Rendez-vous devant la statue de la République Place Carnot, Lyon 2°
Michèle Vianès, tête de liste de Debout la République pour les élections européennes dans le Sud Est, Philippe Leroy, délégué pour le Rhône et les membres de l’alliance des républicains des deux rives donneront le départ de la caravane de campagne qui sillonnera le sud est pour rencontrer nos concitoyens. La veille à Paris, Nicolas DUPONT-AIGNAN, Député, Président de Debout la République, entouré des têtes de listes qui porteront les couleurs de Debout la République dans les 7 régions métropolitaines aux élections européennes du 7 juin prochain, aura dévoilé les grandes lignes de la campagne (slogan, affiches, site internet).

jeudi 19 mars 2009

Face à la crise . actualité .

Le 19 mars 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE

Contestation sociale : le pouvoir doit faire un geste
Empêtré dans des politiques européennes qui l’empêchent d’agir à la racine des problèmes, le président de la République et son gouvernement se figent eux-mêmes dans l’impuissance face à la montée inexorable de la colère dans notre pays.
Cette inertie n’est plus tenable aujourd’hui et elle devient même dangereuse. Le pouvoir ne peut pas rester plus longtemps droit dans ses bottes en invoquant un programme électoral que la crise a de toute façon rendu caduc et obsolète.
S’il n’a pas le courage de briser les tabous européens, qu’il fasse au moins le minimum en rétablissant un peu de justice fiscale, comme en viennent à le réclamer eux-mêmes un nombre grandissant de parlementaires de la majorité. Il n’est tout simplement pas possible d’exiger au nom de l’intérêt général un sacrifice de la part des plus faibles, tout en préservant les avantages exorbitants accordés aux plus nantis.
Il faut suspendre maintenant pour une année reconductible le bouclier fiscal et explorer toutes les pistes d’une plus grande justice fiscale, comme la création, à l’instar de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République